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Dernier vainqueur en date lors du Grand Prix de Thaïlande, Miguel Oliveira y a remporté sa deuxième victoire de la saison après celle acquise en Indonésie sur le mouillé. Pourra-t-il réaliser la passe de trois et vérifier le célèbre dicton ? Le pilote se montre très prudent dans son approche sur le circuit de Phillip Island où il avait subi une interminable chute lors de la dernière édition en 2019, avant d’être déclaré inapte pour la course. D’où sa prudence et son désir de faire le plus de tours possible dès vendredi…

Au moment de quantifier ses chances d’être dans la lutte pour le podium ce week-end, le pilote officiel KTM répond : « Je veux dire, Phillip Island est toujours un circuit spécial en termes de météo. Il fait toujours un peu froid et ce sera certainement un défi pour nous tous de comprendre comment nous pouvons être assez rapides ici. Je veux juste avoir un bon temps de piste et faire un bon nombre de tours, surtout vendredi. J’étais ici en 2019 mais je n’ai pas fait tout le week-end, donc ce sera bien de pouvoir rouler à nouveau et de voir notre potentiel. »

A la question de savoir si le tracé, très fluide et très rapide du circuit australien, est adapté à la RC16, le jeune papa de 27 ans a du mal à être très précis…
« C’est une piste assez étroite, il est toujours très difficile de trouver le flux à travers certains points clés dans les virages rapides. Le défi, je pense que c’est la température, l’usure des pneus… Les choses normales auxquelles nous devons faire face dans un weekend de GP normal, donc je ne m’attends pas à ce que ce soit extrêmement différent ou difficile, en dehors des défis que nous avons normalement. C’est une piste où vous ne freinez pas trop, ou freiner super tard n’est pas une chose qui peut vous rendre super rapide ici. Vous devez être fluide et vous devez avoir une certaine forme d’agressivité, mais aussi en douceur, pour rouler ici, du moins dans les autres catégories. Nous verrons demain comment ça se passe, mais c’est un circuit que j’aime plutôt beaucoup et j’ai eu du succès dans les autres catégories ici. En MotoGP™, c’est complètement différent, et j’espère pouvoir m’adapter rapidement. »

Même s’il n’en connaît pas vraiment la raison, la pluie pourrait cependant être une alliée de poids…
« Je ne sais pas (pourquoi je suis très rapide sur le mouillé). A coup sûr, je ne chante pas et ne prie pas pour avoir la pluie tout le temps, car ce sport est fait à de 95% de performances sur le sec, et pas de  performances sur le mouillé, mais bien sûr s’il pleut je prends chaque avantage que j’ai. Pour être honnête, je ne pense pas que j’ai un gros avantage, je pense que je suis plutôt rapide pour sauter sur la moto et me sentir bien sur le mouillé. Et si vous analysez la course, c’est mon seul avantage: la phase initiale. Ensuite, en situation de course, je suis plutôt normal en termes de régularité et de vitesse. »

 

 

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