Les Australiens sont à l’honneur ce week-end et c’est somme toute logique pour un Grand Prix d’Australie qui n’avait plus eu lieu sur le sélectif tracé de Phillip Island depuis 2019. La connaissance des lieux s’est ainsi un peu dissipée depuis lors et certains pilotes ont fait appel à d’illustres autochtones, soit pour apprendre quelques ficelles pour aller plus vite sur le circuit, soit pour avoir une conversation plus générale sur les retours de blessures. Ainsi, Pecco Bagnaia a suivi un cours théorique en plein air avec Casey Stoner tandis que Marc Marquez a discuté avec Mick Doohan…
Les Australiens arrivent à la rescousse de leurs pairs sur le tracé de Phillip Island. Et ça commence avec Casey Stoner qui malgré le fait qu’il roule maintenant pour Triumph n’a pas boudé l’opportunité de filer quelques conseils au pilote qui joue le titre pour son ancienne marque Ducati, soit Pecco Bagnaia. Une référence s’il en est puisque la légende des Grands Prix a remporté six courses consécutives à Phillip Island jusqu’en 2012.
Pecco Bagnaia, qui n’est plus qu’à deux points de la tête du championnat toujours tenue par Fabio Quartararo a commenté : « j’ai vu Casey plus tôt dans la journée et je lui ai parlé. C’est très important pour moi d’en profiter. C’est la meilleure façon possible d’apprendre quelques choses de lui sur ce circuit. Je vais essayer de comprendre ce qu’il m’a donné comme conseils », a souligné l’officiel Ducati qui a cette façon d’évacuer la pression de s’en remettre toujours aux autres – de Valentino Rossi à Casey Stoner et aussi à l’occasion Dovizioso – qu’il met en lumière pour s’enlever tous les mérites.
Australie : « il m’a dit que même si je ne peux plus rouler comme avant, je peux toujours être compétitif »
Côté Marc Marquez, c’est plutôt du côté de Mick Doohan qu’on est allé chercher le réconfort. Mais sur un autre sujet que le tracé de Phillip Island. Entre les deux légendes Honda, on est plutôt sur le registre des blessures de guerre : « on s’est souvent téléphoné avec Mick Doohan, surtout avant ma quatrième opération. J’avais beaucoup de doutes mais ensuite il m’a donné quelques conseils, il était dans une condition physique similaire à la mienne ».
Et qu’en est-il ressorti en Australie ? « Il m’a dit que même si je ne peux plus rouler comme avant, je peux toujours être compétitif et petit à petit en Thaïlande je me suis senti mieux ». Et il termine : « mon moment important sera l’hiver prochain où je devrai bien m’entraîner, en essayant de régler tout ce dont j’aurai besoin pour 2023. Comme l’a dit Mick, le temps répondra ».