Chez Ducati, Pecco Bagnaia, qui a clairement été désigné comme celui devant aller chercher un titre des pilotes dont le souvenir unique remonte à 2007 avec Casey Stoner, sait qu’il a joué tous ses jokers dans ces trois premiers Grands Prix disputés. A Austin, ce week-end, il doit commencer sa remontée depuis la 14è place au général où il se trouve actuellement. Il aura la pression, ce qui le mettra d’autant plus sous les projecteurs que l’Italien a montré qu’il était friable nerveusement parlant…
Pecco Bagnaia a cependant rebâti une certaine confiance depuis le dernier Grand Prix d’Argentine. Il s’y était en effet élancé depuis la treizième place pour franchir la ligne d’arrivée en cinquième position. Il se dit donc prêt pour Austin, théâtre du Grand Prix des Amériques ce weekend. Malgré une qualification à oublier, le pilote piémontais a ensuite su retrouver le bon feeling avec sa Desmosedici GP en course à Termas de Rio Hondo.
A Austin l’an dernier, il avait décroché la pole devant Fabio Quartararo et Marc Marquez et cette année il ambitionne de se répéter pour « jouer » enfin les premières places en MotoGP. « Lors du dernier Grand Prix en Argentine, j’ai enfin pu retrouver les mêmes sensations que l’an dernier sur ma Desmosedici GP et je suis très content car cela signifie que nous travaillons dans le bon sens » commente-t-il.
Pecco Bagnaia avait fait la pole position et était monté sur le podium à Austin en 2021
« Je peux dire que mon championnat du monde a vraiment commencé la semaine dernière et maintenant je suis déterminé à maintenir cette tendance positive. Dimanche, nous courrons à Austin, sur une piste où j’ai terminé troisième l’an dernier en partant de la pole position. J’espère pouvoir être aussi compétitif cette année et obtenir d’autres points importants pour le Championnat » termine l’équipier d’un Jack Miller qui aura aussi beaucoup à prouver au Texas.
Chez Ducati, version rouge, on aimerait enfin revenir aux avant-postes et cesser de se faire donner la leçon non seulement par les alliés de chez Pramac, apparemment plus dégourdis pour faire rouler la GP22, mais aussi par le compatriote Aprilia, sans peur et sans reproche avec son fer de lance Aleix Espargaró à Termas de Rio Hondo…