Alors, imaginez le scénario : Marc Marquez, ce gladiateur du MotoGP, affamé comme un ours sortant d’hibernation et regardant fixement un circuit qu’il connaît comme sa poche. La mission, si quelqu’un décide de l’accepter, est de déloger ce géant du trône texan au Grand Prix des Amériques ce week-end. « on dirait que nous avons mélangé un tas de films ici, » plaisante Cristian Massa de chez Gresini Racing, mettant en scène Marquez dans une version motarde de « Seul sur Mars », seul contre tous, prêt à batailler sur sa planète préférée, Austin…
Ce bon vieux Marc Marquez a collectionné les victoires à Austin comme certains collectionnent les timbres, jusqu’à ce qu’un twist scénaristique, en la personne d’Alex Rins, vienne lui voler la vedette un beau jour de 2021. Mais cette année, fort d’une Ducati qui ronronne et d’une santé de fer, Marquez joue le grand retour. Il est le favori, le capitaine du vaisseau, prêt à naviguer vers la victoire sans regarder dans le rétro.
C’est là que l’intrigue se corse. Ducati a une armée prête à en découdre, avec à sa tête le duo de choc Bagnaia et Jorge Martin. Et puis, il y a ce petit nouveau, Pedro Acosta, le rookie audacieux qui semble dire : « Pourquoi pas moi ? » Faire tomber Marquez à Austin, c’est un peu comme essayer de battre Bud Spencer dans un concours de gifles : une mission quasi impossible.
Le tracé d’Austin sera-t-il à nouveau une terre promise pour le « Martien » Marc Marquez ?
On espère juste que cette bataille épique ne laissera pas trop de traces. Parce que, voyez-vous, si Ducati parvenait à renverser l’histoire à Austin, ce serait un exploit historique, digne des plus grands blockbusters. Honda règne sur ce circuit depuis des lustres, grâce à notre héros Marquez. Mais avec Ducati et sa dream team, le vent pourrait bien tourner.
On assiste à un véritable thriller motorisé, où chacun veut jouer le rôle principal. Marc Marquez, avec sa soif de victoire et son amour pour le COTA, pourrait bien ajouter un nouveau chapitre à sa légende. Mais dans ce western moderne, les pistolets Ducati sont aussi chargés et prêts à dégainer. Croisons les doigts pour que la course ne se transforme pas en « Fast and Furious » version MotoGP.
Alors, que le meilleur gagne ! Mais surtout, que le spectacle soit au rendez-vous, avec des dépassements à gogo, des stratégies digne d’un film d’espionnage et, bien sûr, une pointe d’humour pour épicer le tout. Parce qu’après tout, le MotoGP, c’est aussi ça : du grand spectacle, des rires et des frissons. Que la fête commence !
