À coup sûr, la Commission de sécurité qui aura lieu aujourd’hui à Austin sera riche en discussions diverses, après les différentes déclarations de nombre de protagonistes, directement concernés ou pas par les incidents survenus en Argentine.
Si la raison semble progressivement prendre le pas sur les réactions à chaud, quelques sujets restent néanmoins en attente d’une réponse, tel les messages immédiatement envoyés par Yamaha à la Direction de course après l’irrégularité du départ de Marc Márquez, messages reçus mais pas lus, et donc restés sans réponse…
Calmement et clairement, le directeur exécutif de Yamaha MotoGP rappelle ce qui s’est passé à Termas de Rio Hondo dans des propos reportés par nos confrères de GPone : « Il y a deux choses à expliquer, la première est le départ irrégulier de Marquez, la seconde, après, c’est la collision entre Valentino et Marc.
En réalité, nous avons fait ce qui était en notre pouvoir, directement après le départ, via une connexion informatique directe. Nous avons communiqué avec la Direction de Course, soulignant l’irrégularité du départ de Marquez et suggérant le drapeau noir. Vers la fin de la course, nous avons demandé des éclaircissements sur la situation concernant ce qui s’est passé durant la course. Malheureusement, la Direction de Course nous a dit qu’ils n’ont pas lu nos messages, ceux-ci ont été reçus mais pas lus. Nous ne savons pas pourquoi ».
Évidemment, si la Direction de course avait disqualifié Marc Márquez immédiatement après son départ irrégulier (ce qui serait revenu au même quant au résultat final de l’intéressé), on aurait pu s’épargner bien des polémiques et Valentino Rossi aurait pu revenir d’Argentine avec les 10 points de la 6e place, ce qui le positionnerait 4e au classement général.
C’est sans doute la raison pour laquelle tout le staff Yamaha, Lin Jarvis compris, a refusé en direct la tentative d’excuses du clan Márquez.
À ce sujet, le manager britannique confirme les propos de Valentino Rossi (voir ici) et se montre tout à fait solidaire d’Uccio.
« A la télé, on ne l’a pas bien vu, mais quand j’ai aperçu Puig, Marquez et les autres devant notre garage, je leur ai fait un signe en croisant les bras, pour leur signifier de ne pas entrer. À ce moment, Uccio s’est impliqué. Dans un monde parfait, nous aurions mieux géré les choses dans le box, mais c’était une situation tendue et ce n’était pas possible ».