Joan Mir s’est qualifié en huitième position sur le circuit d’Austin. Une position assez éloignée sur la grille qui va rendre sa gestion de course difficile, d’autant plus si les fortes températures, dont ne raffole pas sa Suzuki, perdurent.
Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Joan, comment s’est passée
votre journée ?
« Lors des différentes séances
d’essais libres j’ai réussi à être rapide malgré quelques petites
erreurs, mais lors des qualifications ce fut l’inverse : je
m’attendais à bien plus. J’ai rencontré les mêmes problèmes qu’hier
dès que les températures ont été plus élevées, à savoir des
difficultés pour faire ralentir la moto. Tous ces soucis se sont
manifestés dans l’après-midi, à partir des FP4 puis en
qualifications. C’est dommage car je me sentais fort jusque-là.
Pour la course nous allons tenter de résoudre ce problème tout en
étant réaliste. Nous allons bien voir ce que ça donne demain, nous
allons essayer d’être rapides et réguliers en course, il faut être
optimiste. »
Vous dites qu’il faut que
vous soyez réaliste pour la course. Qu’est-ce que cela signifie
concrètement ?
« Je veux dire par là qu’il faut
voir comment évolue notre rythme, car dans la matinée il est bien
meilleur que dans l’après-midi. »
Pourquoi la Suzuki est-elle
si sensible aux fortes températures selon vous ?
«
C’est vrai que notre moto est très sensible à ce type de
conditions. Il m’arrive souvent d’être très rapide lors des FP3,
mais par la suite en qualifications je suis bien plus en
difficulté. L’an dernier nous avions bien progressé sur ce point,
en particulier lors de la dernière partie de saison, à Portimão et
Valence. »
Hier vous avez expliqué que
vous aviez des problèmes avec la stabilité de la moto. Est-ce que
vous avez été déstabilisé une fois passé en Q2 par les bosses
présentes sur la piste ? Est-ce que cela a eu un effet sur vos
qualifications ?
« Je parlais surtout d’un manque
de stabilité lors des phases de freinage, mais nous avons résolu ce
problème lors des FP3, avant qu’il ne réapparaisse en
qualifications. »
Comment expliquez-vous le
fait que les Ducati monopolisent les cinq premières places sur la
grille ?
« Les Ducati sont toujours très rapides
dans l’exercice du tour lancé, mais nous allons essayer d’être plus
forts en course. »