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Après un début de saison délicat, Pecco Bagnaia semble enfin avoir trouvé la clé pour déverrouiller le potentiel de sa GP22, à l’instar de son coéquipier Jack Miller. Qualifié en troisième position sur la grille à Austin, le pilote italien a répondu aux questions des journalistes lors de la conférence de presse post-qualifications.

Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.


Pecco, après un début de saison difficile vous avez enfin fait votre retour aux avant-postes. On imagine que cela vous redonne une bonne dose de confiance…
« Dès que nous avons eu cette nouvelle moto entre les mains, il nous a été évident que celle-ci détenait un gros potentiel. Mais comme à chaque fois que vous essayez quelque chose de nouveau, il faut toujours beaucoup travailler pour la dégrossir. J’ai donc beaucoup travaillé lors de la première partie de saison. Je crois que c’est le premier weekend où nous n’avons travaillé que sur mes sensations sur la moto. Nous n’avons fait que progresser entre les FP1 et les FP4, et au cours de cette dernière séance j’ai vraiment progressé lors de mon deuxième relai, et grâce à cela j’étais confiant de pouvoir réaliser un bon chrono lors des qualifications. La course promet d’être difficile ici, car elle est toujours très exigeante, mais avec la disparition de la plupart des bosses nous pouvons espérer un rythme bien régulier, en particulier en pneus usés. Nous allons donc voir ce que ça donne demain, il va sans doute y avoir une grosse bataille avec les autres pilots Ducati, on va voir ce qu’il va se passer. »

Les Ducati monopolisent les avant-postes, et occupent les cinq premières places sur la grille. Voyez-vous une raison en particulier qui puisse expliquer que les Ducati soient si dominatrices ici ?
« L’an dernier ce qui nous a vraiment pénalisé ici ce sont les bosses. Mais cette année avec le resurfaçage de la piste celles-ci sont moins gênantes, et cela nous redonne donc un avantage. Il est vrai que notre moto est également très forte au freinage ainsi qu’à l’accélération, sans compter qu’avec le nouveau carénage le vent n’est même plus vraiment un problème pour nous. Nous avons désormais davantage l’aptitude de serrer les trajectoires, et c’est quelque chose qui nous aide indubitablement. Par ailleurs, le fait que nous ayons huit motos sur la grille est également un avantage pour pouvoir croiser les données. »

Tous les constructeurs ont semblé rencontrer plus de problèmes sur l’avant de leurs machines que Ducati. Avez-vous une explication à cela ? Il semble par ailleurs que la GP22 soit enfin une machine compétitive…
« Je ne sais pas ce qu’il se passe du côté des autres constructeurs, mais ce qui est sûr c’est que lors des qualifications vous devez toujours être à la limite. Peut-être que le vent joue un rôle dans ce cas-là pour eux. En ce qui me concerne ce GP se déroule bien mieux que les précédents. »

Pensez-vous que l’une des Ducati dispose d’un avantage pour la course ? Certains pilotes estiment en effet que Enea Bastianini dispose d’un petit quelque chose en plus…
« C’est vrai que Enea a affiché un bon rythme depuis le début du weekend. Mais c’est aussi le cas de Fabio Quartararo et de Marc Márquez. Il y a donc beaucoup de pilotes qui peuvent être dans le coup. Pour le moment j’ai un bon rythme, mais c’est très difficile de prédire quelque chose pour la course car l’usure du pneu arrière est élevée. Il va donc falloir être malin en début de course pour bien comprendre quelles sont les limites de cette gomme, de sorte d’être le plus régulier possible jusqu’à la fin de la course. »

Est-ce que le fait d’avoir cinq Ducati aux avant-postes, donc des machines très similaires, peut rendre la bataille entre vous plus difficile ?
« Au final, quand vous avez plus ou moins les mêmes machines il est évidemment plus facile de comprendre ce que chacun fait. »

 

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Crédit classement : MotoGP.com

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