MotoGP Austin J2 Conférence Francesco Bagnaia (Ducati/1) : « L'une des meilleures journées que j'ai vécues en MotoGP » (Intégralité)

Si on dit que les hommes heureux n’ont pas d’histoire, alors Francesco Bagnaia ne doit pas en avoir beaucoup, tellement le champion du monde en titre est apparu serein au soir du Sprint du Grand Prix des Amériques sur le Circuit of the Americas (COTA) à Austin au Texas.

Toujours souriant et calme, il a partagé son point de vue lors de la conférence de presse qui réunissait également Álex Rins, Jorge Martín et Marco Bezzecchi.

Comme à notre habitude, nous reportons ici ses paroles sans la moindre mise en forme, même si cela est traduit de l’anglais.

Francesco Bagnaia : « C’est l’une des meilleures journées que j’ai vécues en MotoGP, compte tenu des performances que nous avons réalisées tout au long de la journée. Nous avons très bien travaillé depuis hier matin et mes sensations avec la moto sont de plus en plus fortes, et je me sens très bien sur ce circuit pour la première fois. Nous avons donc bien travaillé. Ce matin, avec les pneus usagés, je me sentais bien et je comprenais déjà où je devais m’améliorer. Mais aujourd’hui, pour le Sprint, c’était assez difficile parce que les conditions étaient assez chaudes et qu’il était difficile d’arrêter la moto. J’avais beaucoup de blocages et sincèrement, c’était un peu un problème au début de la course, mais ensuite je me suis habitué et j’ai réussi à gérer la situation. Mais je pense que demain, les conditions seront différentes. »

Comment vous sentez-vous et qui voyez-vous comme des menaces potentielles sur 20 tours ?
« Tout d’abord, 20 tours, c’est beaucoup. Même aujourd’hui, avec 10 tours, c’était assez long. Il faut rester calme, je pense qu’on peut pousser dès le départ comme aujourd’hui. J’ai dû attendre un peu et la première partie de la course a été un peu plus lente, c’est sûr. Ensuite, nous verrons si je peux améliorer un peu le rythme et si j’ai le rythme pour creuser un écart comme aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, nous devons rester calmes et voir, comme aujourd’hui, quelles seront les conditions qui changeront certainement. Je viens de voir qu’il fera peut-être plus froid et qu’il sera donc plus facile d’être compétitif. Nous verrons… »

Vous avez fait un pari jeudi à propos de bottes de cow-boy : Quel était le marché ?
« (Rires) C’était que si je faisais une bonne course, je ne voulais pas dire le résultat, mais si je fais une bonne course demain, je dois arriver avec le chapeau et porter des bottes. Mais il faut que quelqu’un me donne le cadeau parce que je ne l’ai pas. »

Dans cette course Sprint, nous n’avons pas vu beaucoup d’actions folles, donc était-ce dû à cette course particulière ou à la piste, ou pensez-vous que maintenant tout le monde s’est habitué à ce format ?
« Pour moi, nous nous habituons à la course Sprint, et c’est certainement le circuit qui nous convient le mieux. Il y a moins de points où vous pouvez faire des choses folles, donc si vous considérez que la première course était un massacre, je pense que je dois dire que la bagarre était trop intense lors de la deuxième course: quelques touchettes, quelques contacts, mais pas aussi gros qu’à la première. Et celle-ci était plus… plus calme. Alors peut-être que nous nous habituons, mais avant tout, je pense que ça vient de la piste : A coup sûr à Jerez ce sera une histoire différente. »