Fabio Quartararo figure à la 10e place du Championnat du monde MotoGP en arrivant au Texas pour la troisième manche de la saison 2023.
Pour le moment, que ce soit au Portugal ou en Argentine, le pilote français a dû faire avec tout un tas de mésaventures qui l’ont empêché de se battre pour le podium. Mais même s’il a su montrer un bon rythme de course, une certitude lui paraît évidente: il faudra partir plus avant sur la grille pour pouvoir se battre aux avant-postes avec les Ducati, et donc se qualifier mieux que sa 11e place au Portugal et sa 10e position en Argentine.
A cet égard, ce vendredi sera donc capital, comme il l’a répété lors de la conférence de presse en prélude au Grand Prix des Amériques.
Votre position actuelle ne semble pas être le reflet de
votre potentiel ou de votre vitesse cette saison : Est-ce ainsi que
vous voyez les choses ?
Fabio Quartararo : « Notre potentiel sur le
mouillé en Argentine était excellent, le rythme en Sprint n’était
pas le meilleur, mais nous n’étions pas si loin. La qualification
est le point sur lequel nous devons travailler, et il sera
essentiel de faire une bonne qualification ce weekend. »
Qu’est-ce qui manque à la M1 cette année pour que vous
la ressentiez comme votre moto ?
« Ce n’est pas grand-chose, mais tout est tellement serré que
si vous n’êtes pas à 100% en confiance sur la moto, c’est quand
même difficile. Le Portugal n’était pas trop mal, mais nous avions
un test juste avant. Nous avons dû faire face aux conditions en
Argentine mais chaque fois que nous allions en piste, nous
changions quelque chose et c’était de mieux en mieux. J’espère donc
que nous pourrons trouver notre base sur ce circuit, et surtout
faire un pas en avant lors des qualifications. »
A propos du test de Toprak Razgatlioğlu sur la Yamaha M1
à Jerez…
« Ce n’est pas mon affaire… Bien sûr, c’était une grande
opportunité pour lui d’essayer la moto pendant deux jours, mais je
n’ai jamais vraiment parlé avec lui de ce test. Ensuite, l’avenir
de Yamaha n’est pas entre mes mains, nous verrons qui sera mon
coéquipier l’année prochaine, cela pourrait être Franco ou
quelqu’un d’autre. »