Jorge Martín a réalisé le dixième chrono à l’issue de la première journée d’essais libres à Austin. Le pilote Pramac s’est notamment fait une belle frayeur lors des FP2, où il est parti totalement hors-trajectoire en raison des bosses encore présentes en piste.
Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos tenus auprès des journalistes.
Jorge, vous avez réalisé
votre meilleur tour avec le pneu medium à l’arrière. Vous avez eu
une belle frayeur au début des FP2, que s’est-il passé
?
« Je me suis fait peur en effet en début de
séance car il y a une bosse en piste qui vous oblige à prendre une
trajectoire proche du « piano » [sic, le vibreur] à
l’intérieur d’un virage à l’aveugle. Il faut donc s’engouffrer avec
vigilance dans ce dernier, mais là j’ai roulé dessus et ça m’a
envoyé au large. La moto s’est mise par la suite à vibrer et j’ai
été contraint de couper les gaz pour éviter tout problème.
»
Pensez-vous disposer encore
d’une marge de progression demain à l’occasion des FP3
?
« Je pense en effet pouvoir aller encore plus
vite, que ce soit lors des FP3 que lors des qualifications ensuite.
La piste est en bien meilleur état que l’an passé. Sitôt que je
vais me lancer dans un time attack avec le pneu soft, il ne fait
aucun doute que je serai bien plus rapide. Je ne suis pas du tout
inquiet par les chronos, car je suis sûr que nous avons le
potentiel pour être rapides. »
L’an dernier l’ensemble des
pilotes avait déclaré que le weekend était très physique en raison
de toutes les bosses présentes en piste. Est-ce encore le cas cette
saison ?
« Pour moi c’est toujours le cas, c’est
exactement la même chose. Cette piste est très physique, vous avez
beaucoup de changements de direction. La course va en outre être
très longue, mais ce sera la même chose pour tout le monde, et il
faut donc s’y faire. »
Avez-vous utilisé le front
ride-height device aujourd’hui ?
« Non je ne
l’utilise pas, et ce depuis l’Indonésie. »
Johann Zarco l’a pourtant
utilisé aujourd’hui ?
« Pas du tout, nous l’avons
retiré en Indonésie, nous ne l’utilisons plus. »