Petit à petit, Joan Mir progresse en cette saison 2022, avec des résultats en hausse perpétuelle depuis le début du championnat. Le pilote Suzuki est ainsi passé tout près du podium lors de la dernière manche en Argentine, devancé de justesse par son coéquipier Álex Rins.
Le Champion du monde 2020 a répondu aux questions des journalistes en préambule du GP des Amériques, et nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Joan, quelles sont vos
attentes pour cette course aux États-Unis ?
« Ce
GP est toujours à part pour nous tous, car il s’agit d’une piste
très spéciale. Je suis impatient de débuter, et j’ai toujours la
sensation d’être très fort ici, même si au final je n’ai jamais été
en mesure d’y obtenir un bon résultat. J’aimerais donc que ce soit
le cas cette fois-ci. Je pense que nous progressons à chaque
course, ce qui est très important. Nous allons donc voir ce que
nous pouvons faire ici. Le premier jour va être important pour bien
appréhender la moto, la trajectoire sur la piste, et bien entendu
la nouvelle surface de celle-ci. »
Nous n’en sommes bien sûr
qu’à la troisième course, mais sentez-vous déjà un certain progrès
dans le garage et sur votre moto depuis votre début de saison
compliqué au Qatar ?
« Il est clair que nous
ressentons déjà un changement, même si cela n’est pas forcément
perceptible. Tout se passe bien, les gens dans l’équipe sont plus
tranquilles car tout le monde sait ce qu’il a à faire. L’équipe a
bien travaillé en amont, et faire des changements directement
durant le GP n’est pas quelque chose que Livio Suppo souhaite. Il
veut au contraire faire de petites modifications durant le
weekend. »
Nous fêtons ce weekend la
500e course organisée par la Dorna. Quel GP vous a le plus marqué
au cours de ces trois dernières décennies ?
« Je
me souviens surtout de la saison 2006, lorsque Valentino Rossi
roulait avec la Yamaha disposant de la superbe livrée jaune
Camel. »