Ce jeudi 7 avril 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le Circuit des Amériques à Austin en prélude au Grand Prix des Amériques.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote français qui occupe actuellement la 5e place du championnat.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
Fabio, le début de saison a
été difficile, inconstant. À quoi vous attendez-vous ce week-end
ici ?
Fabio Quartararo : « Oui,
cela n’a pas été début facile. En Argentine, notre rythme n’était
pas mauvais mais nous avons beaucoup peiné pendant les premiers
tours et j’ai rétrogradé assez loin en arrière. Il a été difficile
de récupérer des positions car j’ai senti que notre rythme était
très bon mais nous n’avons pas pu vraiment utiliser notre style de
pilotage car l’adhérence était un peu moindre. Non, cela n’a pas
été une course facile mais ici l’année dernière cela ne s’était pas
mal passé et je pense que nous pouvons obtenir un très bon résultat
ici. »
L’année dernière, vous avez terminé deuxième derrière
Marc Márquez. Est-il temps ce weekend d’attaquer davantage que vous
ne l’aviez fait en octobre dernier ?
« Oui, en
octobre dernier, j’étais dans une position totalement différente
que maintenant, donc bien sûr je vais piloter d’une façon un peu
plus relaxe qu’il y a quelques mois. Nous verrons bien comment est
le nouvel asphalte et j’espère qu’il offre beaucoup d’adhérence car
je pense que maintenant c’est la chose la plus importante qui peut
présager de notre weekend. Oui, je suis impatient car je sens que
cela peut être un très bon weekend. »
Trois vainqueurs différents sur trois motos différentes, et
neuf pilotes différents sur le podium :Êtes-vous surpris de ce
début de saison imprévisible ?
« Oui, bien sûr, cela a été complètement différent de l’année
dernière. C’est un début de saison complètement différent, avec
neuf pilotes différents sur le podium et trois différents
vainqueurs, Donc je pense que cela a était fun pour les fans, et
nous verrons bien si nous pouvons faire un très bon weekend
ici. »
Nous sommes ici au Grand Prix à domicile pour Monster :
Vos discussions avec Yamaha sont-elles avancées et quand
pensez-vous que vous prendrez votre décision ?
«
Je ne pense pas vraiment à ça en ce qui me concerne. Au final,
c’est un Grand Prix normal. Nous sommes ici dans le pays de
Monster, donc bien sûr je ferai de mon mieux. En ce qui concerne
mon futur, nous verrons quand je prendrai ma décision. »
C’est le 500e Grand Prix organisé par Dorna. Quel est le
premier dont vous vous souvenez ?
« Pour moi,
c’était en 2005 à Jerez, quand il y a eu la bagarre entre Valentino
et Sete. Cette course est l’une des courses après laquelle j’ai
vraiment voulu être un pilote MotoGP. »
N’est-il pas frustrant de ne pas savoir comment votre
moto va se comporter ce weekend, en fonction du niveau d’adhérence
de la piste ?
« Un peu, oui, car au final c’est,
je ne dirais pas frustrant mais avant de commencer le weekend vous
savez que si le grip n’est pas suffisant, vos chances sont
moindres. C’est donc le point sur lequel nous devons progresser, à
part bien sur la vitesse de pointe. Mais cette année, nous devons
nous concentrer là-dessus et essayer de franchir un cap. Mais vous
savez, à chaque fois que je débute un weekend, j’ai la même
mentalité de donner le meilleur de moi-même, essayer d’avoir le
même meilleur rythme possible et de faire la meilleure course
possible le dimanche. Mais il est vrai que vous ne savez jamais à
quoi vous attendre avant. Mais la chose la plus importante est de
croire en vous-même et d’essayer de réaliser ce que vous pensez
pouvoir faire durant le weekend. »