Avant de se lancer dans son Grand Prix des Amériques, Fabio Quartararo est allé profiter des spécialités locales pour s’aérer un peu l‘esprit. L’échéance qui l‘attend est celle d’Austin, qui se trouve au Texas qui est lui-même un Etat des Etats-Unis, pays bien connu pour sa législation particulière sur les armes. Une approche que le Français a mis en exergue non sans humour avec toute la panoplie du « bad-boy ». Ducati n’a qu’à bien se tenir…
En effet, les six pilotes qui chevauchent les Desmosedici vont devoir s’entendre pour contrarier le sheriff du championnat qu’est Fabio Quartararo et qui se verrait bien titularisé dans l’histoire du MotoGP avec une étoile. Pour les adversaires du Français à la Yamaha, il n’y a plus beaucoup de munitions à tirer, puisqu’il en reste quatre, cette échéance comprise, avant que le barillet du calendrier ne soit vidé.
Fabio Quartararo n’utilise pas les mêmes armes à l’entraînement
Fabio Quartararo annonce ainsi la couleur tout en signalant qu’au contraire de ses rivaux sur des Ducati, il ne s’use pas à tourner sur la piste avec une moto de série. Un entraînement qu’il évalue ainsi : « c’est une chose que je n’aime pas faire parce que c’est quelque chose de complètement différent. Si je passe de la R1 à la M1, je serai perdu », déclare Quartararo, faisant référence aux différences entre la moto de série et la MotoGP. « De mon point de vue, c’est une trop grande différence, donc je n’aime pas ça ».
« Les pneus sont différents, la moto est différente. Je préfère faire mon entraînement normal, faire du motocross et m’entraîner physiquement », explique l’actuel leader du général. « Je ne pense pas que cela m’aiderait beaucoup ». Cela étant dit, les autres peuvent bénéficier d’une Panigale V4 que les commentaires des pilotes Ducati présentent comme très proche de la Desmosedici.