Alex Rins est l’homme de la résurrection chez Suzuki. Toutes les planètes sont alignées entre le constructeur d’Hamamatsu et l’Espagnol qui a pris à son compte l’aventure GSX-RR depuis l’entame de cette saison. Au Qatar, il n’a pu aller au bout, mais en Argentine, il a montré que sa prestation à Losail n’était pas due au hasard. L’Espagnol, qui ne devrait pas tarder à signer un nouveau bail avec les troupes de Davide Brivio, a joué la victoire pour finalement ramener un bon podium. Ce week-end, au Texas, il pourrait bien créer la surprise…
Pour Alex Rins, c’est le début d’une nouvelle carrière. Dans les catégories intermédiaires, il avait montré un certain potentiel, mais ses débuts en MotoGP ont été problématiques. Au guidon d’une moto ratée après les choix techniques validés par Iannone, son équipier, il a été blessé assez gravement à deux occasions. Forfait pendant cinq rendez-vous, il est revenu au meilleur de sa forme et se révèle bel et bien taillé pour l’élite. On l’avait désigné un peu vite comme le successeur de Viñales chez les bleus en 2017. Mais, cette année, on peut à nouveau l’estampiller de cette mission, au vu de ses prestations.
Certes, la Suzuki va mieux, mais Andrea Iannone ne fait pas ce qu’il fait avec. Un signe. Et en arrivant à Austin, il rappelle qu’il adore cette piste si particulière : « Le Texas est l’une de mes pistes favorites, mais malheureusement, l’an dernier, j’y ai connu des moments difficiles. D’abord, je suis arrivé avec une blessure à la cheville puis je suis tombé pour me casser un bras. A la suite de ça, j’ai dû manquer cinq courses ».
« Mais cette fois, tout est différent. J’arrive avec un état d’esprit qui n’a rien à voir et je suis dans une toute autre dynamique. J’ai plus d’expérience, j’ai une moto qui a bien évolué, alors je pense que cette fois, je suis en mesure d’écrire une toute autre histoire. Après le podium en Argentine, et au vu du très bon travail que nous effectuons, je pense avoir une très bonne moto et de bons réglages. Il faut continuer comme ça, car nos performances n’ont de cesse de progresser ».
