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Jack Miller

Jack Miller fait partie de ses pilotes d’usine, à l’instar de Pol Espargaró ou d’Alex Rins, qui vont devoir très vite et fortement convaincre leur employeur pour garder leur place au-delà de cette saison 2022. Pour l’Australien, l’impératif est même encore un peu plus prononcé puisqu’il est dans un clan Ducati où les candidats à la succession sont des collègues de marque parfaitement identifiés. En l’occurrence, il s‘agit de Jorge Martin, qui en parle comme si le transfert était déjà acquis, et d’Enea Bastianini qui monte en puissance, à présent qu’il troqué sa GP19 contre une GP21. Alors que le Grand Prix du Qatar lance ce vendredi la campagne MotoGP, l’équipier d’un Pecco Bagnaia qui aimerait le garder à ses côtés fait le point…

Ducati arrive à Losail avec le statut de favori, une position favorable dont Jack Miller espère tirer avantage pour redorer son blason. L’Australien est prêt à affronter sa deuxième saison en tant que pilote officiel du constructeur Borgo Panigale, dans un championnat dans lequel il devra donner bien plus que celui qui s’est terminé en novembre dernier.

Jack Miller était arrivé dans l’équipe d’usine avec les galons du capitaine, dont il s’était montré digne en remportant deux victoires d’affilée à Jerez et au Mans. Mais après le succès en France, le natif de Townsville a littéralement disparu des radars, n’obtenant qu’une troisième place à Barcelone puis terminant le championnat en quatrième position, nettement derrière son équipier Bagnaia qui s’est au contraire totalement révélé.

Un déséquilibre qui interpelle Ducati lorsque la marque envisage les effectifs de son équipe usine en MotoGP. La position de Pecco Bagnaia apparaît très solide, tellement qu’il a été confirmé jusqu’en 2024. Mais pour Jack Miller, tout reste à faire. Il aura la pression de Jorge Martin et d’Enea Bastianini, pratiquement aussi bien équipés, pour garder sa place.

Moto GP Jack Miller (ANSA)

Jack Miller : « si je ne suis pas assez bon, alors je ne le suis pas. C’est la vie »

Dans une interview accordée à « Marca », Jack Miller a fait état de sa position d’assiégé… « Je pense que la Ducati était la meilleure moto de l’année dernière, mais qu’elle est aussi celle d’aujourd’hui. Lors de la dernière course à Valence, il y avait trois Desmosedici sur le podium, et cela donne une bonne idée de sa force » commence-t-il avant d’en venir au fait : « quant à moi, par rapport à l’année dernière, cette année je me sens beaucoup plus calme après un an dans l’équipe d’usine, du moins avec moi-même. Savoir que j’ai cette opportunité, la meilleure moto de tout le MotoGP, une grande équipe autour de moi, où tout le monde ne veut que le meilleur pour moi, me rend plus motivé que jamais. C’est difficile à expliquer, mais je ressens dans mon esprit ce pouvoir d’une motivation incroyable ». A tel point qu’il affirme : « je suis plus proche que jamais d’être champion ».

Concernant la force mentale, Miller révèle qu’il n’a pas trop changé son approche : « pour être honnête, je n’ai rien changé. A la fin de la journée, tu t’assieds et au lieu de tout analyser, tu élimines juste ce que tu penses ne pas en valoir la peine : j’essaie d’être honnête et de ne pas être distrait par ce qui peut créer de la pression ou du stress ».

L’Australien est aussi réaliste : « si je ne fais pas bien mon travail, ils peuvent prendre me remplacer. Je dois effectuer mon travail au mieux de mes capacités, montrer que je mérite cette place. Il n’y a pas grand-chose que je puisse faire : tout donner et si je ne suis pas assez bon, alors je ne le suis pas. C’est la vie ».

Jack Miller

 

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