pub

Garett Gerloff

L’Américain Garett Gerloff avait remplacé Valentino Rossi chez Yamaha l’an passé pour une journée du vendredi du Grand Prix d’Europe à Valence en raison d’un test PCR négatif qui se faisait attendre pour le Doctor. Mais cette fois, celui qui est un pilote de la marque sur une R1 en WSBK aura l’occasion de faire ses grands débuts en MotoGP aux côtés de Valentino Rossi avec qui il partagera le box Petronas. Il n’était cependant pas le premier choix pour remplacer un Franco Morbidelli au genou blessé

En effet, Yamaha a d’abord sollicité Toprak Razgalioglu qui a rencontré il y a quelques semaines Valentino Rossi au ranch. On cite même le Turc comme un possible remplaçant de Vale lorsque ce dernier se décidera pour de bon pour la retraite. Mais le protégé de Kenan Sofuoglu n’est qu’à 20 points au championnat WSBK de Jonathan Rea. Il a donc fallu définir des priorités…

Et celles-ci sont allées vers la course au titre en WSBK. Garett Gerloff n’en demandait pas tant et il retrouvera dans le paddock ses compatriotes évoluant en Moto2 que sont Joe Roberts et Cameron Beaubier. L’explosion internationale de Gerloff date de l’année dernière, où il est arrivé au World Superbike en provenance du MotoAmerica Superbike, dans lequel il a disputé deux saisons après avoir été double champion MotoAmerica Supersport en 2016 et 2017. Lors de sa première année en mondial, il a réalisé de belles performances et il est monté sur le podium en Catalogne et à Estoril. Il a aussi fait une petite sensation lors des essais libres du Grand Prix d’Europe susmentionné, en alignant des chronos qui n’avaient rien de ridicule.

Garett Gerloff : « je ne suis pas quelqu’un qui fuit les défis »

« Je suis ravi de cette opportunité. Je ne suis pas quelqu’un qui fuit les défis, donc je suis prêt à prendre la piste », déclare Garrett Gerloff, qui entre dans la cour des grands par la porte de la cathédrale d’Assen, où il n’a jamais couru. « Ce sera un nouveau circuit pour moi, j’aime essayer de nouvelles pistes, ça a l’air amusant, rapide et fluide, et ça convient à mon style de pilotage. J’ai hâte de revenir sur la Yamaha M1 et de tourner la poignée des gaz. Je vais voir comment les choses se passent, mais je me sens bien et je tiens à remercier Yamaha d’avoir pensé à moi. Ce ne sera pas facile mais je ferai de mon mieux », promet-il.

Garett Gerloff