Le vendredi 24 juin s’est tenue à Assen la conférence de presse des représentants des six constructeurs impliqués en MotoGP afin de dresser leur bilan de mi-saison 2022 avant la pause estivale.
Ce sont donc Massimo Meregalli (Monster Energy Yamaha MotoGP, Team Manager), Paolo Bonora (Aprilia Racing, Team Manager), Paolo Ciabatti (Ducati Corse, Sporting Director), Francesco Guidotti (Red Bull KTM Factory Racing, Team Manager), Livio Suppo (Suzuki Ecstar, Team Manager) et Alberto Puig (Repsol Honda Team, Team Manager) qui ont synthétisé les 10 premières courses de l’année avant de répondre aux questions des journalistes.
A noter que l’ordre dans lequel ils se sont exprimés correspondait, et correspond toujours, au classement des pilotes et non des constructeurs ou des teams. Après Massimo Meregalli (Monster Energy Yamaha MotoGP, Team Manager), Paolo Bonora (Aprilia Racing, Team Manager), Paolo Ciabatti (Ducati Corse, Sporting Director) et Francesco Guidotti (Red Bull KTM Factory Racing, Team Manager), c’est donc Livio Suppo (Suzuki Ecstar, Team Manager) qui a pris la parole grâce à la 8e position de Joan Mir.
Comme à notre habitude, nous reportons ici l’intégralité de leurs propos sans la moindre mise en forme journalistique.
A quel point étiez-vous satisfait après les cinq
premières courses, quand Alex Rins menait le championnat avec Fabio
Quartararo ?
Livio Suppo : « Bien sûr,
j’étais super content, très heureux d’être de retour dans le
paddock après quatre ans, et l’équipe m’a très bien accueilli.
C’est un groupe fantastique de personnes qui sont très
professionnelles, très amicales. En fait, à Portimão, nous menions
le championnat des équipes et Álex avait le même nombre de points
que Fabio, et c’est à ce moment-là que j’ai su que nous aurions dû
nous retirer (rires). C’est un très bon début, Álex a montré qu’il
était en bonne forme, un pilote différent de l’année dernière. Joan
avait un peu plus de mal, mais il est vrai qu’il a une certaine
façon d’aborder le championnat, il veut commencer calmement et être
plus fort quand il arrive en Europe. Ensuite, ce qui s’est passé a
probablement eu une certaine influence. »
Quelle a été la difficulté depuis Jerez, et quels sont
les objectifs de Suzuki pour le reste de l’année 2022
?
« Tout d’abord, je dois vraiment remercier tous les gars de
l’équipe car, malgré les nouvelles, ils n’ont pas baissé les bras,
ils ont gardé une bonne humeur. Si vous restez dans le paddock,
vous voyez le soir que l’atmosphère de notre hospitalité reste très
conviviale et heureuse. Bien sûr, j’essaie de les aider à trouver
une solution pour l’année prochaine. Mais ce qui est important,
c’est qu’au-delà de l’impact et du choc des premières heures, ils
ont eu une réaction très forte.
Pour les pilotes, c’est très difficile à dire. Pour Álex, il a
zéro point sur les deux dernières courses, mais ce n’est pas de sa
faute, à cause de l’accident de Barcelone. Il a été rapide de toute
façon, donc je pense qu’il est difficile de dire si la nouvelle a
eu une influence sur leurs performances, mais je pense aussi que
Joan, après le test de Barcelone, a trouvé quelque chose de mieux
dans les réglages de la nouvelle machine, et je suis vraiment
confiant que nous pouvons essayer de terminer cette saison avec de
bons résultats, parce que bien sûr, cela nous aidera à être plus
heureux. »
Avez-vous des nouvelles précises de Suzuki à nous
donner (la conférence a eu lieu avant la confirmation officielle du
retrait) ?
« Je pense qu’il n’y a pas
de doute, Suzuki a officiellement confirmé qu’il ne courrait pas
l’année prochaine. Ensuite, ce qui est en cours, les négociations
avec Dorna, c’est quelque chose en dehors de mon travail, donc je
ne peux rien dire à ce sujet. Mais, bien sûr, rien n’a changé. Il
n’y a aucune chance d’avoir Suzuki ici l’année prochaine.
»
Avez-vous eu des détails qui expliquent pourquoi ils
s’en vont ?
« Non. Je fais comme Alberto (Puig): non ! (rires). »
