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Alex Rins

Alex Rins a fait une course solide en Argentine compte tenu du fait qu’il pilote une Honda. Pendant un moment, il a semblé en mesure de pouvoir briguer un top 5, tenant même tête à un Johann Zarco encore au stade du préchauffage. Puis il a glissé dans la hiérarchie, réussissant tout de même à stopper l’hémorragie aux portes d’un top 10 qu’il valide avec sa neuvième place. Mais en ce qui le concerne, ce n’est pas la moto qui l’a handicapé à Termas de Rio Hondo. C’est plutôt son casque…

Alex Rins continue à se faire une place dans un espace Honda qui, il est vrai, s’agrandit de plus en pus avec les blessures des autres pilotes de la marque. En Argentine, il manquait à l’appel, dimanche, sur la grille de départ, le duo officiel Repsol en convalescence. La firme de Tokyo a donc tourné avec 50% de ses effectifs sur une piste mouillée d’où celui qui a remporté deux des trois derniers Grands Prix du dernier millésime s’en est sorti avec les honneurs.

Neuvième sous le drapeau à damier, le pilote LCR raconte sa compétition que l’on peut marquer sous le sceau de la résilience : « c’est un bon résultat pour moi. Mais 15 tours avant la fin, j’ai eu des problèmes avec la visière », a rapporté Rins. « Je ne voyais rien, j’ai perdu des places, je ne voyais plus les lignes et les bordures, c’était une catastrophe. Avant cela, je pilotais très bien, j’étais cinquième ou sixième. La sensation de la moto était vraiment bonne, l’adhérence en virage était correcte. C’était mieux que ma moto précédente » dit-il sur le nouveau châssis sur lequel il reviendra…

Alex Rins (42 ans) devant Miller, Zarco, Martin et Aleix Espargaró

Alex Rins : « un top 5 ou un top 6 aurait été possible »

Alex Rins poursuit : « je pouvais retarder le freinage à tout moment si je le voulais. Quant au podium, je ne suis pas sûr, mais un top 5 ou un top 6 aurait été possible ». Mais pour ça, il aura fallu être plus serein sur la moto… « J’ai fermé ma visière dans la ligne droite. À chaque tour que j’ai fait pendant cette phase, je me suis allongé hors du carénage pour voir si ça irait mieux avec un peu de vent de face ».

A propos de sa Honda, il analyse : « il y a des aspects positifs. Au début, nous avions des problèmes avec l’électronique, mais ils l’ont améliorée. J’étais plus rapide à chaque tour du warm-up qu’en qualifications. Nous avons encore beaucoup de travail à faire sur une piste sèche, mais nous avons emporté beaucoup d’informations avec nous. J’ai fait beaucoup de tours avec le nouveau et l’ancien châssis ». Pour quelle conclusion ? Au regard de ce qui précède, elle peut surprendre : « jai fait la course avec le nouveau châssis. Mais parce qu’il était réglé pour la pluie. Si j’avais eu la chance de piloter l’ancien châssis, je l’aurais pris ».

Rendez-vous à présent dans deux semaines à Austin, un tracé où il a déjà triomphé, comme Marc Marquez qui devrait y faire son retour avec son équipier Joan Mir.

Alex Rins, LCR Honda Castrol, Gran Premio Michelin® de la República Argentina

Résultats du Prix d’Argentine MotoGP sur le circuit Termas de Río Hondo :

Crédit classement : MotoGP.com

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