Jack Miller a connu une séance de qualifications mouvementée, marquée par une chute dans le premier virage et conclue à une 11e position. L’Australien, qui avait signé la pole position sur le circuit Termas de Río Hondo en 2018 alors qu’il évoluait encore chez Pramac, partira néanmoins trois places en retrait dans la hiérarchie après avoir écopé d’une pénalité pour avoir gêné Fabio Quartararo lors de l’un des tours lancés du Champion du monde en titre. Le pilote Ducati a répondu après-coup aux questions des journalistes, et nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Jack, on vous a vu lors des
qualifications aller parler à votre coéquipier Pecco Bagnaia afin
de lui prodiguer des conseils alors qu’il était en
difficulté…
« Je suis juste venu discuter un peu
avec Pecco. On a simplement parlé de la piste, et de certains trucs
que j’avais pu trouver, c’est tout. En fait j’ai fait comme
d’habitude, c’est-à-dire aller voir mon coéquipier si je trouve
quelque chose d’intéressant au niveau de la performance, dans
l’idée de porter l’équipe vers le haut. »
Quel est votre avis au sujet
de l’état de la piste justement ?
« La piste est
très bosselée, mais une fois qu’on a dit cela on ne va pas raboter
les bosses et elles sont présentes pour tout le monde. »
Il semble que les Ducati
officielles ont beaucoup de mal sur les bosses, en particulier à la
sortie du virage 11…
« La moto officielle n’est
pas différente des autres Ducati, au final tout ce qui influe sur
son comportement sur les bosses c’est l’usage que vous faites des
gaz. Lors des FP2 j’ai trouvé une bonne façon de les aborder, et ça
a bien marché par la suite. Je n’ai bouclé que deux tours lors de
la Q2, et dans le dernier je me suis loupé dans le dernier virage,
donc ce n’était clairement pas l’idéal. Mais en ce qui concerne les
bosses je pense que c’est la même chose pour tous les
constructeurs. En fait tout est conditionné par la façon dont vous
approchez ces bosses, mais ça n’a pas grand-chose à voir avec la
moto en elle-même. »
La piste semble tout de même
assez piégeuse. Est-ce uniquement lié aux bosses ou bien à la
saleté présente sur le tarmac ?
« C’est un mix de
tout cela. Dans le virage 13 il semble qu’il n’y ait pas beaucoup
de grip quand on est sur l’angle. Je pense néanmoins que la
situation va s’améliorer à mesure que la piste va être
nettoyée. »
Qu’avez-vous pensé de votre
journée dans l’ensemble ?
« Cela n’était pas trop
mal jusqu’à ce que j’arrive en Q2. Jusque-là je me sentais plutôt à
l’aise, et je pensais avoir de la marge pour progresser. Mon
premier tour lancé a tout juste été bon pour être 11e, mais j’ai
fait une grosse erreur lors du second, et je sais que j’ai donc
perdu beaucoup de temps. Au final je n’ai pas réussi à améliorer,
mais je sais ce qui n’a pas marché. Hormis cela ce fut une bonne
journée. »