Alors que la troisième manche de la saison est sur le point de débuter en Argentine, Maverick Viñales a répondu aux questions des journalistes. Après un début de championnat mitigé, le pilote espagnol va tenter de faire mieux ce weekend sur le circuit de Termas de Río Honda.
Nous vous retranscrivons ici l’intégralité de ses propos.
Maverick, si on s’attarde
sur vos chronos en fin de course à Mandalika, on se rend compte que
vous étiez plutôt compétitif. Visiblement, il vous a donc fallu du
temps pour trouver vos marques sous la pluie avec l’Aprilia. A quel
moment avez-vous pris conscience que vous pouviez afficher un bon
rythme ?
« Quand j’arrive sur un circuit, j’ai
toujours un peu de mal à m’adapter. Si je reprends par exemple les
essais hivernaux à Sepang, j’avais alors eu le temps nécessaire
pour bien m’acclimater à la moto [l’Espagnol avait roulé au total
pendant cinq jours en Malaisie]. Mais quand je suis arrivé au
Qatar, je n’ai pas eu le temps de m’adapter car auparavant j’y
avais des sensations différentes. Je travaille donc sur cela, même
si je rencontre des difficultés durant le weekend, j’essaie de
changer les réglages jusqu’au warm-up afin de me sentir plus à
l’aise. C’est ce qu’il s’est passé à Mandalika, où j’ai trouvé une
seconde le dimanche. Nous ne sommes donc pas inquiets au sujet de
notre rythme et de notre performance. Nous savons que nous pouvons
être très forts, mais le temps est limité lors des weekends de
course, à fortiori sur celui-ci [le GP d’Argentine est réduit à
deux jours de compétition en raison de problèmes de fret]. La
saison est longue, et pour l’instant je suis franchement content du
travail que nous avons réalisé jusqu’ici. Je pense que nous allons
à présent pouvoir revoir nos ambitions à la hausse car de mon côté
je commence à bien mieux appréhender les sensations sur la moto.
Cela va dans la bonne direction, quand bien même les résultats ne
sont pas encore vraiment là, mais le rythme que nous avons affiché
en Mandalika est là pour le prouver. »
Que pensez-vous de la
nouvelle chicane sur le Red Bull Ring ?
« Depuis
2020 où j’ai vu une moto me frôler à quelques millimètres [les
motos de Johann Zarco et de Franco Morbidelli, qui s’étaient tous
deux accrochés juste avant le virage], je m’en moque complètement.
Allez, on va dire que ça me va. »