Les courbes des 3 pilotes étant montés sur le podium en Argentine sont belles !
Régulières (regardez la courbe de Johann Zarco entre le 5e et le 10e tour!), elles montrent même une légère accélération au fil de la course indiquant par là que les pneus sont toujours aussi performants au fur et à mesure que le réservoir se vide. Du beau boulot !
Tout au plus peut-on noter qu’Alex Rins a perdu une petite seconde en élargissant dans le 17e tour, vite rattrapée au passage suivant. On observe également son renoncement au dernier tour, déjà bien heureux de terminer sur le podium après sa course magnifique.
Le parcours de Jack Miller est certes un peu plus heurté, montrant ainsi que le pilote australien était à son maximum, et donc pas à l’abri de petites incartades.
Mais tout cela reste propre et pourrait même illustrer un cas d’école.
Sauf que, si nous rajoutons à notre graphique de couverture la courbe de Marc Márquez, on s’aperçoit bien que celui-ci était dans un tout autre monde.
Il n’est point besoin de plus de commentaires, si ce n’est de regretter que celui qui aurait dû gagner avec une vingtaine de secondes d’avance est rentré chez lui avec zéro point.
Mais ça, c’est le charme de l’incertitude de chaque course…