Le Championnat du Monde MotoGP fait escale ce week-end au circuit de Motorland Aragon, une piste qui a accueilli sa première course MotoGP en 2010. Pour Johann Zarco, vétéran français et pilote Honda, c’est une nouvelle opportunité de montrer ce dont il est capable, bien qu’il soit actuellement à la 18e place du classement général avec seulement 14 points. Malgré des difficultés récentes, Zarco reste optimiste, particulièrement après avoir pu tester le nouvel asphalte du circuit d’Aragon.
« Heureusement, j’ai pu m’entraîner avec la CBR sur le nouvel asphalte il y a quelques semaines, » explique Zarco. « La piste semblait très sale au début, mais elle pourrait offrir une meilleure adhérence après quelques passages de pneus. » Le pilote de 34 ans a noté des irrégularités sur la piste, principalement dans les virages 1, 3, 5 et 11, qui deviennent dangereusement glissants sous la pluie. « C’était étrange de voir cela sur un nouvel asphalte, » ajoute-t-il.
Le facteur chaleur pourrait également jouer un rôle crucial ce week-end. « Il pourrait faire très chaud ! » remarque Zarco. « En général, les courses à Aragon avaient lieu plus tard dans l’année, quand il faisait plus frais. »
Lors de ses essais privés, Zarco a pu évaluer les pneus en conditions de course. « J’ai fait monter un pneu Michelin et j’ai fait 40 tours avec, » raconte-t-il. « La sensation avec les pneus MotoGP est unique, ce qui permet de pousser nos motos comme aucune autre ne le peut. »
Johann Zarco : « depuis le Sachsenring, j’ai travaillé à mieux comprendre ma situation sur la moto et je commence à voir des résultats »
Bien que Johann Zarco ait pris des mesures pour améliorer ses performances, il est réaliste sur les défis techniques qui persistent. « Depuis le Sachsenring, j’ai travaillé à mieux comprendre ma situation sur la moto, et je commence à voir des résultats. Malheureusement, il y a eu des problèmes techniques à Spielberg. »
Les chutes sont aussi une réalité frustrante pour le Français, connu pour son approche audacieuse. « J’essaie toujours quelque chose, » confie-t-il. « La chute qui m’a le plus agacé a été celle du sprint de Jerez. J’étais dans une très bonne position avant de tomber sur un endroit humide après que Morbidelli m’a dépassé. C’est ce qui me reste en tête. »
Johann Zarco est prêt à affronter le défi à Aragon, avec l’espoir que les efforts consentis porteront leurs fruits et lui permettront de se battre à nouveau parmi les positions qui comptent en MotoGP.
