• Michelin et ses partenaires sont repartis de zéro sur
un circuit où l’asphalte a été totalement remplacé au cours de
l’année 2023.
• Les pneumatiques Michelin se sont parfaitement adaptés
aux performances des motos 2024 et aux conditions de piste, après
deux ans d’absence dans cette région de l’Espagne.
• Un sol « fermé », qui fait grimper la température en
flèche dans les gommes, et des pneus Michelin qui ont offert des
performances maitrisées dans la durée.
La météo grise, chaude et parfois humide n’a pas perturbé les performances des gammes Michelin en Championnat du Monde de MotoGP™. Pas plus que l’asphalte flambant neuf du circuit, qui a obligé les équipes de Michelin et ses partenaires à repartir de zéro ou presque dans leurs travaux d’évaluation. Le MotoGP n’était pas venu en Aragón depuis 2022, mais le « Circuito de Alcañiz » est un habitué du calendrier. Inauguré en 2009, il a accueilli un Grand Prix moto dès 2010. Son tracé est long de 5,077 km et s’emprunte dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Il comporte 10 virages à gauche, 7 à droite et deux lignes droites dont la plus longue atteint 968 m, ce qui permet aux motos de flirter avec 350 km/h en vitesse de pointe. Mais c’est surtout la nature du nouvel asphalte et la terre présente sur la piste qui a surpris les équipes de Michelin Motorsport.
« Nous n’avons jamais vu un circuit européen où la température des pneus monte aussi vite », indique Piero Taramasso, manager de la compétition deux-roues de Michelin. « En inspectant le tracé à pied, nous avons pu constater le caractère « fermé » et très lisse de l’asphalte, et comprendre l’origine de ce comportement thermique. Une telle surface, inhabituelle dans la saison, génère beaucoup d’échauffement au contact de la gomme et empêche toute ventilation qui pourrait la refroidir. Le phénomène est encore plus fort à l’arrière, car il s’agit en outre de passer la puissance des motos au sol, ce qui dégage de l’énergie supplémentaire. Si on ajoute à cela des écarts températures dans l’air comme au sol assez importants entre les essais et les courses, mais aussi une pluie importante qui a sali la trajectoire pendant la nuit, on obtient des conditions complexes à maitriser, qui n’ont pas aidé nos partenaires à trouver les meilleurs réglages. Comme à chaque Grand Prix où l’asphalte est neuf, nous avions heureusement apporté trois gommes différentes (au lieu de deux) pour l’arrière, afin de permettre à nos partenaires d’identifier les meilleures fenêtres de performance des différents mélanges. Pour l’avant, nous avons très vite vu que le Medium serait le meilleur choix pour l’ensemble du week-end. Pour l’arrière, le mélange Soft était parfait pour le « time attack » et la course Sprint, mais c’est le Medium qu’il fallait sélectionner pour le Grand Prix. »
Pour le Gran Premio GoPro Aragón, Michelin Motorsport avait mis à disposition de ses partenaires des mélanges de gomme Soft, Medium et Hard. Des pneus symétriques étaient proposés pour la roue avant, et asymétriques avec l’épaule gauche renforcée (afin de répondre au nombre de virages plus important de ce côté) pour l’arrière.
Pour la première course Sprint de l’histoire du MotoGP à Motorland Aragón, le samedi après-midi, c’est Marc Marquez (Gresini Racing) qui s’est imposé. Il devance Jorge Martin (Prima Pramac Racing) et Pedro Acosta (Red Bull GASGAS tech 3). C’est ensuite le même trio qui s’est imposé le lendemain pour le Grand Prix.
Au cours de ce week-end de course intense, Marc Marquez a également signé le record absolu du tour en 1’45.801, battant le temps établi en 2022 par Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) en 1’46.069.
La prochaine manche du Championnat du Monde de MotoGP se déroulera du 6 au 8 septembre sur le circuit de Misano (Italie). Il s’agira du Gran Premio Red Bull di San Marino e della Riviera di Rimini.
Misano accueillera également les deux dernières manches du Championnat du Monde FIM ENEL MotoE™ avec des motos électriques équipées de pneus Michelin intégrant 53 % de matériaux durables à l’arrière, et 49 % à l’avant.
