Maverick Viñales a vécu un véritable calvaire lors du Grand Prix d’Aragon. L’Espagnol, qui avait pourtant montré de belles promesses en début de week-end, a été contraint à l’abandon prématuré en raison de problèmes d’adhérence persistants. Les difficultés rencontrées par Viñales à Aragon viennent ternir le tableau d’une équipe Aprilia qui semblait pourtant en pleine forme. L’Espagnol, qui avait espéré briller sur le circuit aragonais, a dû se rendre à l’évidence : les pneus ne lui permettaient pas de se battre pour les avant-postes.
Maverick Viñales n’a pas terminé la course principale du Grand Prix d’Aragon, un week-end difficile pour l’équipe d’usine Aprilia malgré la bonne performance de Miguel Oliveira avec TrackHouse Racing. Le pilote espagnol a rencontré de graves problèmes de pneus, qui l’ont contraint à rentrer aux stands après seulement neuf tours. Viñales a expliqué que sa moto semblait « être sur la glace« , l’arrière perdant constamment de l’adhérence, et après plusieurs frayeurs, il a décidé d’abandonner pour éviter une chute dangereuse.
Maverick Viñales a décrit les problèmes rencontrés : « fondamentalement, de mon point de vue, le pneu ne fonctionnait pas, ou la moto ne faisait pas fonctionner le pneu, donc en gros j’étais sur la glace tout le temps, surtout en perdant l’arrière. Dès que j’ai eu quatre, cinq, six amorces de highside, je suis rentré parce que ça n’avait pas de sens ».
Maverick Viñales : « Aprilia doit comprendre ce qui se passe »
Il a souligné que si le pneu arrière posait les plus gros problèmes, le pneu avant était également en mauvais état lorsqu’il est rentré aux stands. Cette situation l’a poussé à exhorter Aprilia à trouver des solutions : « c’était surtout l’arrière, mais quand je suis allé au box, l’avant était complètement détruit et c’était au neuvième tour. Ce week-end a été difficile, mais Aprilia doit comprendre ce qui se passe parce que notre moto est très sensible aux conditions. »
Avec le Grand Prix d’Indonésie à venir, où les conditions de piste pourraient être similaires, Viñales reste optimiste : « je pense que c’est différent, parce que fondamentalement par exemple en Indonésie, nous utilisons un pneu complètement différent. Donc c’est totalement différent. Mais nous devons vraiment comprendre ce week-end au cas où cela se reproduirait dans un autre. »
Viñales a été interrogé sur la possibilité que la configuration de la moto ou ses caractéristiques de base soient responsables des problèmes rencontrés. Sa réponse souligne la gravité de la situation : « je ne sais pas, parce qu’à la fin, vous pouvez avoir une bonne sensation ou une mauvaise sensation, mais vous pouvez rouler. Mais dans cette course, je ne pouvais pas rouler. Même si j’avais une bonne sensation, je ne pouvais même pas faire un tour. Je tournais en 1m52s, vendredi je tournais en 1m46s. Donc cela signifie que le pneu ne fonctionnait pas. »
Enfin, en ce qui concerne l’impact potentiel de l’aérodynamique sophistiquée d’Aprilia sur l’utilisation des pneus, Viñales a reconnu une sensibilité accrue cette année : « je ne suis pas technicien en aérodynamique, donc je ne peux pas vous dire si c’est très bon ou non. Mais c’est sûr que la moto de cette année est beaucoup plus sensible que celle de l’année dernière, surtout du côté de l’adhérence. » Une analyse approfondie des données recueillies lors du Grand Prix d’Aragon sera cruciale pour éviter que ces problèmes ne se reproduisent dans les futures courses.
MotoGP, Aragon : classement
Crédit classement : MotoGP.com