MotoGP Aragon J3, Johann Zarco met les pieds dans le plat : "Marc Marquez parle du morceau de carénage pour ne pas prendre tout le blâme de l’accrochage"

Johann Zarco a fait le bilan d’un Grand Prix d’Aragon dont le déroulé a été perturbé d’entrée par les incidents qui se sont produits entre Fabio Quartararo et Marc Marquez, puis le même officiel Honda avec Nakagami, en entame de course. Le Français était au plus près de ces actions et il en tire ses propres conclusions qui feront du bruit…

Johann Zarco dit ce qu’il pense et pense ce qu’il dit, ce qui, dans un milieu comme le MotoGP peut se payer cher. Pour le coup, le Français a donné son opinion sur les deux accidents du début du Grand Prix d’Aragon qui ont révélé un acteur central en la personne de Marc Marquez. Si, pour le premier accrochage, avec Fabio Quartararo, les choses semblent limpides, s’agissant d’une percussion après une entame de perte de contrôle, il y aurait des choses à débattre sur le second qui a été préjudiciable à Taka Nakagami.

Voici le déroulé des faits vécu depuis la Ducati GP22 n°5 aux couleurs de Pramac retranscrit des GPOne : « la première chute a été très forte et j’ai dû ralentir pour ne pas accrocher Fabio » dit le Français qui poursuit : « j’ai tout de suite vu des morceaux du carénage de la moto de Fabio coincés dans la moto de Marc ».

**Johann Zarco : « c’est sa parole contre la mienne »**

Puis il y a eu le second fait : « j’ai vu l’accident dans lequel Nakagami était impliqué, il risquait d’être dépassé par quelques pilotes ». Et il lâche : « Marc Marquez a un peu trop exagéré. J’aime beaucoup son style, c’est l’un des plus forts et je le lui ai dit jeudi, mais des mouvements comme ça en course, surtout que ça lui est arrivé après le contact avec Fabio, peut-être qu’ils sont exagérés. C’était un premier tour de folie ».

Mais alors, cette excuse du morceau de la Yamaha gênant le fonctionnement du correcteur d’assiette au point de déstabiliser la Honda ? Johann Zarco a son point de vue là-dessus : « c’est une façon de trouver une justification à l’accident pour ne pas en prendre tout le blâme. Certes le carénage avait son poids, mais je l’ai vu virer quand il a perdu l’arrière et il a insisté sur sa façon de piloter, augmentant le risque ». Puis il conclut : « c’est sa parole contre la mienne, peut-être qu’étant plus fort que moi sa parole vaut plus ». Fermez le ban !