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Ce dimanche 12 septembre 2021, Miguel Oliveira a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Motorland Aragón, au terme du Grand Prix MotoGP de Aragón.

Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote portugais, qui a connu un nouveau weekend difficile mais a au moins réussi à renouer avec les points après trois manches bouclées avec un résultat vierge.

Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Miguel Oliveira sans la moindre mise en forme.


 

Miguel, comment s’est passée votre course ?

« Dès le début de course j’ai eu du mal dans le peloton à bien gérer mon pneu avant. J’ai glissé énormément et l’avant bougeait vraiment beaucoup. C’est quelque chose qui n’arrive vraiment qu’en course, car mon rythme lors des FP3 et des FP4 était finalement assez proche de celui du top 6. C’est donc décevant de constater que je ne pouvais tout simplement pas être dans le coup. »

Est-ce que votre fêlure au poignet est à l’origine de votre contre-performance ce weekend ?

« J’aimerais bien vous répondre que mon poignet n’a rien à faire dans l’équation, mais le fait est que c’est le cas. Pas au point de trop me limiter, mais il est clair que cela me cause quelques douleurs. »

Avez-vous encore rencontré des problèmes avec vos pneus sur cette course ?

« Non, je ne peux pas dire que notre résultat ce weekend est lié aux pneus, mais davantage aux réglages de notre moto. Pour faire simple, sitôt que nous sommes à l’aspiration d’une autre machine, la pression augmente drastiquement. J’ai évolué en course avec des pressions que je n’avais pas vues de tout le weekend, et quand vous êtes en dehors des clous en matière de pression des pneus, cela rend difficile le fait de renouveler les mêmes temps au tour que vous avez effectués durant tout le weekend. »

« C’est donc quelque chose sur quoi nous devons nous pencher. Quand on compare avec mon coéquipier Brad Binder, on se rend compte que j’ai piloté avec des pressions bien plus élevées, donc il faut voir ce que nous pouvons faire pour surmonter ce problème. »

 

Est-ce que vous avez justement eu des feelings différents selon les motos derrière lesquelles vous évoluiez ? Avez-vous eu l’impression que la pression de votre pneu avant augmentait davantage derrière certaines motos que d’autres ?

« C’est assez difficile de répondre à ça, car il est très difficile de faire des comparaisons. Nous évoluons toujours derrière différentes motos. Je ne sais pas si la chaleur qui émane des gaz d’échappement a un lien avec ça. Je pense que c’est juste lié au fait d’être derrière une autre moto et d’avoir moins d’air disponible pour parvenir à refroidir correctement le pneu. »

Nakagami a déclaré qu’il avait de bien plus mauvaises sensations au niveau du pneu avant lorsqu’il est derrière les Ducati que lorsqu’il évolue derrière d’autres machines…

« La pression du pneu a grimpé au plafond dès le départ, c’est donc vraiment difficile pour moi de parvenir à une quelconque conclusion à ce sujet. »

 

Classement du Grand Prix d’Aragón MotoGP :

 

Classement du championnat du monde des pilotes :

Aragon

Crédit classement : MotoGP.com

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