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Jack Miller

Jack Miller n’est pas mécontent de son second temps validé au terme des qualifications du Grand Prix d’Aragon. A ceci près que c’est son équipier Bagnaia qui est en pole-position. Et pas qu’un peu : il le tient en respect pour 366 millièmes, soit un gouffre au vu du niveau du MotoGP actuel. Le record de Marc Marquez qui datait de 2016 est tombé et comme cinq Desmosedici sont dans le top 10, il ne va pas falloir faiblir pour tenir son rang ce dimanche sur le Motorland. Justement, l’Australien est tenté par un pari…

Jack Miller se montre sous un bon jour dans ce Grand Prix d’Aragon qu’il aimerait bien accrocher comme troisième victoire de la saison. Ce qui se ferait, par exemple, au détriment de son équipier Bagnaia qui s’élancera de la position de pointe avec la grande ambition de concrétiser pour la première fois en MotoGP. Voilà qui promet et tout ça se fera sous les yeux d’un Fabio Quartararo, troisième au départ. Mais l’Australien de 26 ans est confiant, et d’abord parce qu’il n’a jamais eu une telle Ducati entre les mains : « je me suis beaucoup amusé ici en 2019, mais l’année dernière, j’ai eu du mal tout le temps aux deux Grands Prix », commente Jack Miller. « Mais peu de temps après avoir quitté les stands vendredi en FP1, j’ai senti que les temps avaient changé. Notre moto a fonctionné à merveille tout de suite. C’est ma troisième année chez Ducati, mais je n’ai jamais eu une moto qui tourne aussi bien que celle-ci ».

Jack Miller : « le dernier secteur est le nôtre, nous en avons pris possession »

Il précise : « ceci est particulièrement visible dans la courbe cible ici. De tels virages ont toujours tout gâché pour nous dans le passé, nous n’avons jamais pu garder la moto sur la ligne. Mais tout est différent maintenant. Le dernier secteur est le nôtre, nous en avons pris possession. Nous y sommes juste rapides. Le dernier secteur m’a sauvé parce que dans le premier j’ai lutté. La moto fonctionne bien, mon rythme de course est correct ».

Il dit aussi : « j’ai fait beaucoup de tours, je me sens assez fatigué. Mais nous avons collecté beaucoup d’informations. Nous savons exactement comment les pneus se comporteront à la fin de la course dimanche. Je me sens bien préparé. Mais nous avons encore du travail à faire. »

Certes, mais ce pari ? Le voici… « Ce fut un grand choc pour moi quand nous avons vu le pneu arrière tendre tenir si longtemps. Il faisait frais ce samedi matin, j’ai fait une vingtaine de tours avec et c’était vraiment régulier. J’ai toujours pu rouler en 1’48, cela m’a personnellement surpris. Quand il a fait plus chaud cet après-midi-là, j’ai eu des doutes. Et même en FP3, je n’ai pas pu réaliser mon meilleur temps dans les deux premiers tours, ce qui est normalement la phase idéale avec la gomme tendre. Mais j’ai réussi à sortir un 1’47.0 min deux fois de suite en FP3 ».

Miller termine : « au deuxième tour du 1’47.0, le soft avait déjà bouclé cinq tours, ce que je n’avais jamais vu auparavant. Un avant dur et un arrière soft, cela ressemble à une étrange combinaison. Mais ça marche ! ». A suivre s’il tentera le coup sur la grille dimanche…

MotoGP Aragon J2 : Qualifications

Aragon

Crédit classement motogp.com

 

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