Ce jeudi 9 septembre 2021, Marc Márquez a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Motorland Aragón, en prélude du Grand Prix MotoGP d’Aragón.
Nous sommes allés écouter (via un logiciel de téléconférence) les propos du pilote espagnol, qui va évoluer ce weekend sur un circuit qui lui a bien réussi jusqu’ici.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Marc Márquez sans la moindre mise en forme.
Marc, le MotoGP est en Aragón ce weekend, un circuit qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et donc avec une prédominance de virages à gauche. Par ailleurs, vous y avez obtenu de bons résultats par le passé. Quel est votre niveau de confiance en abordant cette nouvelle manche, et pensez-vous ici avoir moins de limitations physiques, comme ce fut déjà le cas au Sachsenring ?
« Il est clair que c’est un circuit que j’aime, un tracé que j’affectionne, avec pas mal de virages à gauche et par conséquent je vais moins forcer mon épaule droite. On va quand même voir ce que ça donne, car je dois dire que les virages à gauche requièrent une position sur la moto qui n’est pas des plus naturelles. Mais au final tout ce qui m’importe ce weekend c’est d’être performant et d’obtenir des résultats, et je ne compte pas me prendre la tête avec autre chose. »
« Je vais moins forcer sur mon épaule droite »
Vous avez l’habitude d’être très agressif dans les premiers tours de course, mais d’un autre côté vous manquez d’expérience avec votre ride height device. Est-ce un facteur qui va vous inciter à faire montre d’encore plus d’agressivité en début de course ?
« C’est vrai que dans les premiers tours de course j’ai toujours pour habitude de chercher une bonne position. Mais ce n’est pas du tout la même chose que de débuter une course depuis la première ou deuxième ligne de la grille, ou d’encore plus loin. C’est totalement différent. Cette année les premiers tours ont été assez irréguliers de mon côté : Il m’est parfois arrivé de gagner des positions, et d’autres fois d’en perdre. »
« C’est vrai que c’est censé faire partie de mes points forts, mais dès que vous gagnez un peu plus de vitesse, et dès que vous débutez la course un peu plus aux avant-postes, tout devient alors plus facile. Pour le moment, je suis surtout en difficulté dans les tours rapides, mais en course je suis en mesure d’afficher un bon rythme. C’est pour cette raison que lors des premiers tours j’essaie toujours de rester accroché au groupe de tête, car si vous perdez le contact avec lui alors vous passez à côté de votre course. »
« L’agressivité en début de course est censé faire partie de mes points forts »
Avez-vous l’intention de modifier votre style de pilotage en entrée de virage compte tenu du grip fourni par votre moto à l’arrière ?
« Tout dépend des changements apportés sur la moto. Par exemple avec les freins arrière façon scooter, choses que nous n’avions pas par le passé, j’ai trouvé que cela ne constituait pas une grosse amélioration. Si vous apportez des modifications dans un domaine, c’est bien sûr parce que vous êtes en difficulté dans celui-ci et que vous recherchez des gains à ce niveau.
« Des fois cela fonctionne bien, d’autres fois moins bien. C’est vrai que cette année je suis en difficulté dans pas mal de domaines, dont certains où je l’étais déjà par le passé. A l’inverse, c’est vrai qu’il y a de nouveaux secteurs où je suis à présent en difficulté, et où j’étais capable par le passé de gérer ou tout du moins d’adapter mon style de pilotage alors qu’à présent ce n’est plus possible. J’essaie donc d’adapter la moto pour perdre le moins de temps dans ces secteurs-là. »