Ce jeudi 15 septembre 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit de Motorland Aragón en prélude au Grand Prix d’Aragón.
Le pilote français champion du monde en titre occupe toujours le commandement du classement mondial mais doit maintenant faire face à la remontée fulgurante de Francesco Bagnaia qui a gagné les quatre dernières courses…
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement pour l’anglais, tutoiement pour le français).
Aragon semble le circuit le plus difficile pour vous
?
Fabio Quartararo : « Oui, c’est un circuit
difficile mais nous avons été très rapides à chaque fois ici lors
des essais et en qualification, mais en course, nous n’avons jamais
fait d’excellents résultats. Nous savons où se situe le problème,
en particulier lors des deux dernières années, donc nous allons
essayer d’éviter de les reproduire cette année, mais bien sûr le
secteur quatre sera difficile pour nous. Mais je me sens en
confiance donc nous verrons bien comment se passera ce
weekend. »
Yamaha et vous semblez très satisfaits du travail
effectué lors du test à Misano. Si vous ne pouvez pas utiliser le
nouveau moteur, vous pouvez utiliser le nouveau châssis : Cela
peut-il vous aider pour les six courses restantes ?
« Oui, nous aurons le châssis du test de Misano qui était bon.
Nous verrons bien quand nous l’utiliserons mais bien sûr le test de
Misano était très important, pas seulement en tant que test, mais
après la course de Misano tout le monde était un peu abattu et je
pense que le test a apporté beaucoup de sourires à tout le monde,
et beaucoup de confiance. C’était donc un très bon test et un très
bon moment pour que tout le monde se redresse. »
Concernant le championnat, votre avance s’est maintenant
réduite à 30 points par rapport à Pecco. Êtes-vous préoccupé par
cela ou restez-vous calme ?
« Au final, calme ou préoccupé, la situation est la même : Il y
a toujours 30 points (rires) ! Donc je pense que ce que je dois
faire est d’essayer de produire mon meilleur, comme je le fais, me
mettre moi-même à la limite, puis nous verrons bien ce qui se
passera lors des prochaines courses. »
Les gens pensent qu’Aragón est le circuit le moins
favorable pour vous d’ici la fin de l’année. Qu’en pensez-vous
?
« (Rires) Oui, mais je pense que ce n’est pas sur le circuit
mais dans le dernier secteur que nous souffrons, car il y a une
accélération en première vitesse jusqu’à la sixième. Le dernier
virage est également un virage où je peine en particulier. Le
dernier secteur est donc difficile pour nous mais d’une façon
générale, comme je l’ai dit auparavant, je pense que nous sommes
très rapides mais nous devons comprendre comment réduire nos
problèmes durant la course. Et je pense qu’avec ça, nous pourrons
gérer une très bonne course. L’année dernière, cela a été très
difficile. »
Vous avez essayé différentes pièces lors du test à
Misano : Y a-t-il une possibilité d’en voir quelques-unes déjà sur
votre moto ici en Aragon ?
« Et bien, je souhaiterais pouvoir mettre le moteur 2023 sur
cette moto mais ce n’est pas possible (rires). Mais nous aurons le
nouveau châssis, avec lequel j’ai senti un progrès dans certains
domaines et peut-être un peu moins bien dans d’autres. Je pense que
nous l’essaierons demain mais je ne sais pas si c’est en FP1 ou en
FP2. Je pense que j’essaierai ce nouveau châssis pour voir comment
il fonctionne, mais je suis plutôt confiant. »
Au premier plan, châssis « 2023 »