Lorsque l’on regarde la feuille des temps de ce premier jour passé du Grand Prix de Teruel, on ne peut que contempler un champ de désolation chez Ducati. Toutes les GP20 sont larguées en bas de tableau. Andrea Dovizioso, leur leader au championnat, ne cache pas que la situation est pire que celle vécue le week-end dernier au même endroit lors du Grand Prix d’Aragon. Mais tout le monde n’est pas à l’unisson dans le clan de Borgo Panigale. La voix d’un Australien s’élève pour assurer que tout va bien. Et c’est celle de Jack Miller…
Jack Miller est connu pour son caractère espiègle. Mais dans ce le cas d’espèce, il semble sérieux lorsqu’il jure qu’il n’y a pas de quoi s’affoler au sujet des positions de Ducati au terme du vendredi du dixième rendez-vous de la saison. Pourtant, les Desmosedici trustent bel et bien les postions de la toute fin de hiérarchie…
« Il n’y a pas de quoi s’inquiéter »
« Il n’y a pas de quoi s’inquiéter. Ça s’est mieux passé que la semaine dernière. Je me sentais plus à l’aise. Tout va bien », dit le pilote de 25 ans. Ce dernier ajoute qu’il n’est pas parti à la recherche du chrono. « Nous avons travaillé pour la course. Nous regarderons les qualifications samedi matin », explique Miller.
Mais il y a un problème. Le vent trouble les pilotes Ducati. « Nous le ressentons fort au virage 2 et sur la colline. Cela ne nous aide pas, mais nous devons en tirer le meilleur parti ». La question demeure sur les pneus. Pour Aragón 1, Miller s’est appuyé sur la version medium, à la fois à l’avant et à l’arrière. Il s’y accrochera probablement. Cependant, la décision dépend également des températures. « J’espère qu’il fera plus chaud. Alors il se pourrait que nous misions sur le soft. Sinon, nous nous en tiendrons au mélange intermédiaire », a expliqué Miller.
MotoGP Aragon-2 J1 : classement
