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La saison 2020 débutera à Jerez le 19 juillet avec le Grand Prix d’Espagne et, au vu des circonstances, cela relève du petit miracle. Il faut se souvenir qu’il y a seulement deux mois, une année sans le moindre meeting était redoutée en raison d’une crise sanitaire refermant le monde sur lui-même. Un marasme qui a engendré un fléau économique face auquel le promoteur Dorna s’est organisé pour sauver les compétences de son paddock, tout en arrivant, envers et contre tout, à mettre sur pied un calendrier. On revient donc de loin et le plus haut représentant d’Aprilia sur le terrain rappelle qu’il ne faudra pas être trop gourmand en imaginant, par exemple, un voyage en outre-mer…

Il y aura une saison 2020 de MotoGP et c’est bien là l’essentiel. Concentré dans le temps et dans l’espace européen comme sous la surveillance d’un strict protocole sanitaire, le monde des Grands Prix devrait passer le cap de cette année si particulière qu’elle conditionnera aussi les suivantes… Avant le début des hostilités, le directeur de course d’Aprilia Massimo Rivola rappelle la chance de pouvoir tout de même courir. Pour lui, les treize courses annoncées seront bien suffisantes… Pour tout dire, il n’est pas un partisan d’un voyage au-delà du Vieux Continent, ne serait-ce que pour des raisons budgétaires.

« Je pense aussi que le calendrier actuel avec 13 Grands Prix d’Europe est le meilleur compromis », assure le directeur de course d’Aprilia dans une interview avec Günteher Wiesinger sur Speedweek.com. « C’est toujours agréable de pouvoir courir en dehors de l’Europe. D’une part, c’est une question d’argent, et c’est aussi une question de temps lorsque vous devez créer et préparer du nouveau matériel après le long confinement de plus de deux mois. Si nous avons des courses supplémentaires, nous devrons produire plus de moteurs de course pour la RS-GP20. Nos fournisseurs doivent réagir dans un délai très court. J’espère donc que les 13 courses resteront cette année. Afin que nous puissions mieux planifier tous nos budgets et à long terme, plus les achats et les voyages. Ce sera plus facile. »

2021 en question

Certains chefs d’équipe s’attendent à moins de courses que prévues en 2021 parce que dans certains pays, les promoteurs souffrent financièrement, comme en Australie en raison de l’annulation de la Formule 1 parce que le même organisateur fait également l’événement MotoGP. Ou parce que le Coronavirus n’y est pas encore contenu, par exemple en Amérique ou en Argentine. La deuxième vague possible pourrait également influencer le nombre de Grand Prix.

Le calendrier MotoGP étant créé en août et septembre, les organisateurs devront bientôt s’engager. « Je suis optimiste », déclare Massimo Rivola, le nouveau PDG d’Aprilia Racing depuis janvier 2019. « Parce que si Carmelo Ezpelata et Dorna ont même inscrit 13 Grand Prix au calendrier au cours d’une année difficile comme 2020, nous pouvons nous attendre à 20 ou 21 courses pour la saison 2021 comme prévu ».

Pour en terminer avec 2020, les vœux de Massimo Rivola d’en rester à 13 meetings ont toutes les chances d’être exaucées. On rappellera en effet que la Malaisie n’est pas encore sur la liste de ces pays non-UE qui ont été classés comme « destinations de voyage sûres »…

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