Entre Aprilia et Dovizioso, les relations à fleurets mouchetés se poursuivent. Il y a eu un test à Jerez puis un autre au Mugello mais ce dernier a été perturbé par la pluie. Deux approches intéressantes mais que le pilote titulaire Aleix Espargaró a reconnu comme être insuffisantes pour l’aider à faire progresser la RS-GP. Que l’Espagnol se rassure, il y aura de nouvelles journées d’essai à Misano en juin. Une révélation faite par le manager de Dovi, Simone Battistella.
Dans un entretien à Moto.it, le manager du triple vice-champion du monde s’est laissé aller à la confidence, révélant ainsi une tendance positive avec l’idée d’une collaboration avec l’usine Aprilia. Avant d’entrer dans le détail, Simone Battistella a fait le point sur les derniers tours de roues au Mugello qui ont hélas été réduits à la portion congrue : « malheureusement, le test d’Andrea au Mugello a été caractérisé par de la pluie mardi et mercredi », explique Battistella. « Il n’y avait qu’une fenêtre sèche le premier jour, mais ce n’était pas suffisant ».
« Bien sûr, la moto avait besoin de quelques vérifications même sous la pluie, mais le timing n’était pas concluant, bien que positif. Dommage pour Aprilia, aussi parce qu’ils avaient également apporté du matériel lors des tests post-GP à Jerez, mais aussi du Grand Prix d’Espagne. Le vent fort a compromis les essais. Mais il y aura d’autres opportunités pour monter sur le RS-GP 2021 », révèle le manager.
C’est à ce moment qu’il s’ouvre sur l’avenir : « ce sera à Misano, en juin, en espérant qu’il ne pleuve pas. Ensuite, il faudra voir le calendrier GP. Aprilia, cependant, bénéficie des concessions et pourra donc se permettre les tests de manière plus flexible ». Un plan qui est accueilli favorablement par Dovizioso : « il s’amuse et se repose. Il peut enfin reprendre son souffle après les tensions des dernières saisons en MotoGP. Il était détendu et heureux de rouler aux tests Aprilia, grâce également à l’ambiance créée par l’équipe ».
Aprilia et Dovizioso : « peut-être que nous avons déjà signé »
La question de la fameuse wild-card a été abordée. Et la réponse est tout en nuance : « difficile, à moins qu’il ne s’agisse d’essayer une course en vue d’un contrat au prochain Championnat du Monde. La «wild card» n’aurait de sens que si le pilote était certain qu’il courrait en 2022. Sinon, la course à la course est inutile ». Mais comment, justement, aboutir sur un contrat pour 2022 ? « Pour ce mariage, il doit y avoir les bonnes conditions, à la fois techniques et budgétaires. En fait, beaucoup de pression proviendrait de cette union car elle « doit » être une combinaison gagnante pour l’histoire d’Aprilia et de Dovizioso. La moto 2021 a montré dans les 4 premières courses que la structure est saine. Les techniciens de Noale ont bien travaillé ».
Moto.it pose alors la question clé : si le soleil avait été de la partie au Mugello et que Dovi avait passé un bon moment, le contrat aurait-il été déjà signé ? « Certes on se serait amusé, cela aurait été intéressant, mais … peut-être que nous avons déjà signé » répond mi-figue, mi-raisin le manager…
