Andrea Dovizioso s’apprête à mettre un terme à ses vacances qui, cependant, ont lieu au milieu d’une année sabbatique. En effet, il va retrouver l’Aprilia RS-GP pour des tests en Aragon, avant de continuer ensuite au mois d’août avec deux visites à Misano. Un tracé qui sera, en septembre, le théâtre du Grand Prix de Saint Marin. Reste qu’il s’est passé beaucoup de choses depuis ses derniers essais avec les hommes de Noale au Mugello. L’ancien de Ducati fait le point, en rassurant d’abord sur sa volonté de revenir…
Du motocross, du Jet Ski et du MotoGP, voici les centres d’intérêt et les activités d’un Andrea Dovizioso qui va devoir accélérer sa réflexion au sujet de ses ambitions pour 2022. En effet, chez Aprilia, on note des signes d’impatience, retranscrits par les derniers commentaires du pilote titulaire, et seul performant du projet RS-GP, Aleix Espargaró. On rappellera que l’Espagnol avait avoué ses doutes sur la volonté de l’Italien à se remettre à courir tout en glissant que ses chronos n’avaient rien eu de probant jusqu’à présent.
Un changement de ton qui correspond aussi avec l’arrivée de Maverick Viñales dans le paysage. L’Espagnol va quitter Yamaha à la fin de cette saison, et clame à qui veut l‘entendre qu’il souhaite épouser une cause où il ressentira de la confiance. A priori, donc, la baisse drastique de ses émoluments ne serait pas le sujet…
Dovizioso : « Vinales a fait un choix extrême »
De tout ça, Dovizioso a dit un mot sur GPOne. Sur lui-même, il répond d’abord indirectement à Aleix Espargaró : « je ne me sens pas comme un retraité » a-t-il dit. « Au contraire, je m’entraîne pour rester en forme et être prêt ». Voilà pour le premier point. Et pour le second qui est Maverick Viñales ? « Maverick a fait un choix extrême, je peux encore le comprendre, car s’il s’est comporté ainsi, c’est qu’il ne croyait plus à une certaine situation vécue chez Yamaha. En même temps, cependant, on voit qu’il croit en ce qu’il fait, étant donné la grosse somme d’argent qu’il va abandonner ».
Il termine avec ce constat qui ferme la porte à une persévérance en motocross : « le cross reste une passion, en fait quand je peux je cours pour apprendre et me perfectionner, mais au final c’est tout simplement amusant. Malheureusement, je ne suis pas si compétitif et je ne suis même plus l’âge pour penser à une carrière ».
A 35 ans et avec sa réputation, il lui reste encore une cartouche en MotoGP. Avec Aprilia, comme titulaire ou pilote test. Ou même à la place de Viñales chez Yamaha, tellement la marque d’Iwata éprouve les pires difficultés à trouver un successeur à l’Espagnol…