Andrea Iannone est à la peine depuis le début de la saison 2019 au sein du team Aprilia. Au guidon d’une machine rebelle qu’il peine à dompter, le pilote de Vasco s’interroge sur son avenir. Il envisage ainsi de lorgner ainsi en direction des autres constructeurs si les choses prennent une tournure différente de celles qu’il espère…
C’est une saison où « Joe Le Maniac » n’a de cesse de se retrouver relégué dans les profondeurs abyssales du classement. Son meilleur résultat est dixième à Silverstone et aux Pays Bas sur le tracé d’Assen.
Le coéquipier d’Aleix
Espargaró explique : « J’étais très motivé à
mon arrivée au sein du team Aprilia pour relever ce nouveau défi.
La situation est très compliquée et je pense que
c’est l’un des moments les plus difficiles de ma vie et de ma
carrière. Il est compliqué d’en parler, pour être honnête,
je m’attendais à une situation complètement différente et par
conséquent à une saison différente. Ce n’est pas une période
facile… »
Il poursuit : « Ce qui est frustrant est que vous ne pouvez pas exprimer votre potentiel, surtout si je pense que jusqu’à l’année dernière, je me suis battu pour les premières positions. »
Il est ainsi bien loin le temps des conquêtes avec Suzuki et les quatre podiums remportés en 2018. Le pilote est désormais en queue de peloton et attend que la maison de Noale soit en mesure de réaliser le pas décisif déjà tant attendu cette saison.
« C’est une situation difficile à accepter car nous ne nous améliorons pas. Bien sûr, nous avons eu un petit soubresaut d’avancée, mais pas autant que je l’espérais ou ce que je voulais. Ce qui me gêne c’est qu’Aprilia me témoigne toute sa confiance et m’a choisi pour ce projet. Il est donc important que je continue à aller de l’avant avec toute la motivation que cela implique » confie le pilote âgé de 30 ans.
La maison mère semble cependant très confiante au regard des moyens engagés, ce qui ne semble par convaincre le pilote Italien qui voudrait voir les résultats arrivés au regard de son engagement permanent dans l’aventure Aprilia en vue de 2020.
« Lorsque vous changez tout, vous perdez toujours quelque chose. Mais c’est un mal pour un bien car nous avons besoin de changements importants pour la machine de 2020. Non seulement au niveau technique, mais aussi au niveau organisationnel, dans l’usine… Je veux gagner, me battre pour accéder au sommet, et j’aimerais le faire avec Aprilia. Mais si ce n’est pas possible, je devrai trouver d’autres solutions » conclut Andrea.