Valentino Rossi est une icône internationale, et l’idole de beaucoup de ses pairs. Cependant, le nonuple Champion du Monde n’en est pas moins homme et il a aussi eu ses modèles comme il a également été un fan. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître au vu de son aura actuelle. Le Doctor en a parlé. Et il y avait bel et bien un de ses ainés sur la piste qui lui a servi de modèle…
Lorsque l’on parle de Valentino Rossi, on cause toujours de l’influence qu’il a eu sur le monde des Grands Prix comme sur ses acteurs, mais jamais de ce qui l’a marqué lui, lorsqu’il avait encore tout à prouver. Un épisode toujours essentiel dans la vie d’un pilote. De fait, de qui le Doctor se revendique-t-il ? Il répond sur Speedweek : « Norifumi « Norick » Abe a été très important pour moi, car quand j’étais jeune, j’étais passionnément intéressé dans les pilotes japonais » raconte Vale.
Les pilotes du bout du monde fascinaient le jeune Valentino : « ils avaient des combinaisons en cuir complètement différentes et des casques japonais avec des designs différents, c’est quelque chose qui nous venait de loin », et il souvient : « quand j’étais jeune, je connaissais beaucoup de pilotes japonais. J’avais de très bons amis du Japon, je m’entendais particulièrement bien avec les frères Aoki, mais aussi avec Noboru Ueda et Kazuto Sakata », révèle Rossi.
C’est en regardant Abe que Valentino Rossi a voulu devenir pilote
« Nous nous sommes affrontés et j’ai également roulé contre Norick. Après ses débuts en 500cc à Suzuka en 1994, je suis devenu fou de lui. Je me souviens encore d’avoir regardé cette course et de m’être dit : ‘Je veux être pilote de GP‘», raconte le pilote de 42 ans.
« J’ai regardé l’enregistrement de cette course avant l’école et j’étais toujours en retard. J’ai vu cette course peut-être 1 000 fois. Il était tout simplement génial », s’enthousiasme Rossi. « Quand Norick est mort dans un accident de la circulation avec un scooter en 2007, c’était très grave. C’était incroyablement triste, car c’était aussi une personne très sympathique », termine le vétéran du Grand Prix, qui se faisait appeler « Rossifumi » au début de sa carrière, du nom de son idole.
