Le cas Marc Marquez fera-t-il jurisprudence ? Ce serait un cauchemar pour les écuries et les managers car cela signifierait qu’un contrat ne vaut plus grand-chose en MotoGP. Cela étant dit, avec KTM, le doute commençait à s’instiller sur la force exécutoire de cette convention par laquelle une ou plusieurs personnes s’obligent à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose vis-à-vis de quelqu’un. Mais dans un paddock comme le MotoGP, une telle liberté d’action pourrait vite tourner à la foire d’empoigne En tout cas, après Marc Marquez, les regards se tournent maintenant vers Fabio Quartararo qui ne manque pas une occasion pour préciser qu’il n’est pas content de Yamaha. Chez Honda, cela avait commencé comme ça …
Honda et Marc Marquez auraient-ils donné un signal dangereux pour l’équilibre du paddock en MotoGP ? Carlo Pernat, sur MOW, le croit et s’en inquiète d’autant plus que c’est son cœur de métier de manager qui se trouve ici impacté : « un message est transmis ça risque d’être vraiment dangereux » annonce l’Italien en constatant la fin de partie entre Honda et Marc Marquez. Il ajoute : « les contrats ne sont plus du tout valables. Je ne serais pas surpris si, après Marc Marquez, d’autres pilotes suivaient le même chemin ».
« Je ne serais pas surpris si, après Marc Marquez, d’autres pilotes suivaient le même chemin, et la référence est clairement Fabio Quartararo »
Et Carlo Pernat dit à qui il pense en particulier : « la référence est clairement Fabio Quartararo. Le Français n’est pas non plus satisfait de la Yamaha et avec la selle laissée vide par Marquez, des mouvements en chaîne pourraient être déclenchés. Etant donné que rompre les contrats ne seraient plus un tabou, mais un précédent consolidé et sensationnel ».
Le manager d’Enea Bastianini n’oublie pas non plus une marque, après avoir mentionné un pilote : « même chez KTM, il se passe quelque chose de choquant. On me dit que pour faire de la place à Pedro Acosta, Augusto Fernandez sera éliminé. Je me mets à la place du manager de Fernandez qui travaille des mois et des mois pour structurer un contrat. Ensuite, ce contrat est signé et après même pas une saison, tout est remis en question ». Et il conclut : « ici, il semble que même les contrats ne soient plus une chose sérieuse ».