Le communiqué de presse sorti hier concernant l’annulation du shakedown et des tests de Sepang 2021 engendre un défi logistique pour les écuries MotoGP, car afin de limiter les couts, du matériel a déjà été envoyé en Malaisie par bateau. Immersion en coulisse de la logistique de ces équipes, qui est un aspect important pour les différents teams.
Le transport, l’organisation et la logistique du matériel de l’équipe sont invisibles aux yeux du public mais font partie intégrante d’un weekend réussi pour une équipe MotoGP, avec de nombreux facteurs à prendre en compte avant même que les prototypes MotoGP ne soient démarrés.
Pour les courses outre-mer, plusieurs conteneurs de 40 pieds (environ 12 mètres) sont envoyés par voie maritime. À l’intérieur, on retrouve environ 4,5 tonnes de matériel pour construire l’hospitality (tables, chaises, matériel de cuisine…). L’autre moitié du conteneur est composée d’autres éléments non techniques utilisés pour construire le box : câbles, panneaux, outils supplémentaires et autres marchandises.
Sur certains circuits récents et excessivement bien agencés, comme à Sepang, les structures permanentes du circuit sont directement décorées avec les panneaux d’équipe, ce qui limite la quantité de matériel transporté. Ainsi, concernant les tests qui devaient se dérouler le mois prochain, les containers contenant le gros matériel sont déjà partis au mois de décembre, emportant par voie maritime le matériel des teams tel que décrit auparavant, mais aussi les pneus et l’essence. Ils arriveront à destination fin janvier.
Et les motos ? Pas de soucis à ce sujet, elles sont au chaud au sein des différents ateliers des teams, puisqu’elles devaient voyager par avion début février.
Chaque équipe du MotoGP a le droit de transporter par avion un fret de 9.5 tonnes payé par Dorna. Si la limite de poids est dépassée, les kilos supplémentaires coutent excessivement cher, voilà pourquoi certains conteneurs voyagent par bateau. Même si c’est plus long, avec une organisation sans faille, cela permet d’économiser un tiers du budget qui serait dépensé si tout voyageait en avion !
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