Qui a dit qu’en descendant d’une Ducati la vie était plus facile ? Si dompter une Desmosedici ne semble pas être une sinécure, ainsi que le montre Jorge Lorenzo, monter sur une autre moto alors que l’on a été formé à l’italienne ne garantit pas le succès immédiat. C’est la découverte faite par un Andrea Iannone qui avait pourtant bien débuté sa relation avec sa nouvelle Suzuki. Avant que les choses ne se dégradent…
Une baisse de régime et de confiance qui se sont particulièrement manifestées lors des derniers tests au Qatar. Soit les ultimes avant le grand saut dans la saison 2017. Sur le même tracé de Losail. Pas de quoi s’estimer heureux donc et d’autant plus que la situation était critique. Sur crash.net, l’équipier d’Alex Rins explique : « dès le premier jour et dès la première sortie, j’avais du mal avec l’avant de la moto. Je le perdais dans chaque virage et je suis tombé deux fois sans attaquer ».
« J’étais assez inquiet. Rien n’était possible, je ne pouvais rien faire ». Puis le travail a commencé par payer : « la situation s’est améliorée peu à peu. Lors des deux dernières sorties, c’était beaucoup mieux. On a pris des réglages radicaux, et on a progressé. Mes sensations se sont améliorées comme ma vitesse. C’était la première fois que je pouvais faire trois tours consécutifs en 1’55. Le moins bon en 1’55.5 et le meilleur en 1’55.2. C’était bon pour nous. Maintenant, on va pouvoir se mettre vraiment au travail ».
Une situation reconnue par Davide Brivio qui ajoute avec soulagement : « je suis satisfait de la façon dont Andrea a analysé la situation. Il sait qu’il doit aussi travailler sur son style de pilotage. C’est en travaillant ainsi que l’on arrive à trouver des compromis et à résoudre les problèmes ».
Rendez-vous donc à Losail dès jeudi pour évaluer les résultats de ces solutions annoncées.