Le début de la saison 2018 approche et, pour certains pilotes qui ont déçu en 2017, la pression monte. Il y a par exemple Lorenzo chez Ducati ou encore celui qui a dû lui laisser la place, soit un Andrea Iannone à présent chez Suzuki. Un Joe le Maniac qui lasse son manager Carlo Pernat par ses frasques et interpelle ses employeurs qui l’ont encore vu récemment lors des tests de Losail alterner le pire comme le meilleur. Comme, par exemple, faire le meilleur chrono le second jour et déclarer forfait le lendemain pour cause de gastro, à la suite d’une soirée avec sa dulcinée affichée sur les réseaux sociaux…
Une ambiance particulière, un caractère qui ne l’est pas moins et qui contraste fortement avec le sérieux et la discrétion d’un Alex Rins qui va entamer sa seconde campagne en MotoGP au guidon de la GSX-RR. Un travail qui paye au vu des chronos accomplis par l’Espagnol durant une intersaison où il a montré sa roue arrière à son aîné d’équipier plus souvent qu’à son tour.
Une situation qui n’a pas échappé à l’Italien qui a donné à Tuttomotoriweb sa version des faits : « je ne suis pas le rookie qui s’excite parce qu’il a été le plus rapide à la fin d’une journée. J’ai d’autres objectifs comme par exemple me battre pour les bonnes positions en course. Pour être franc, je ne veux faire plaisir à personne sur un tour. Car ça ne veut rien dire. Il faut en revanche comprendre ce qui se passe durant tout un meeting ».
Concernant son cas, il affirme : « je suis détendu car je peux piloter la moto comme je le souhaite. Cependant, et comme en 2017, nous n’avons pas été à l’aise lors des simulations de course. Dès que le pneu s’effondre, la moto ne marche plus. Alors si je suis heureux, je ne suis pas pour autant entièrement satisfait ».