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Andrea Iannone Mugello

Au Mugello, le week-end dernier, dans le cadre du Grand Prix d’Italie, il n’y avait pas qu’Andrea Dovizioso qui errait dans les coulisses et sur le bord de la piste pour se replonger dans l’ambiance du MotoGP. Il y avait aussi Andrea Iannone. Le banni et suspendu pour 4 ans pour cause de dopage s’est fait discret. Il est allé voir Romano Fenati qu’il gère avec son frère et il arborait pour l’occasion une belle veste à damier, comme le drapeau qui ne peut plus le saluer puisqu’il est interdit de toutes les compétions organisées par la FIM. Mais qui sait, ça pourrait changer…

Andrea Iannone est revenu sur un circuit, et c’était au Mugello le week-end dernier. Mais comme VIP, ce qui n’est pas mal vu que le Grand Prix d’Italie était placé sous le régime du huis-clos. Mais même sans licence et sanctionné pour 4 ans par l’agence antidopage, Joe le Maniac était là. Pour se remémorer les bonnes choses d’un temps révolu ? Peut-être pas seulement… Car l’Italien haut en couleur est actuellement habité par un fol espoir qui le consume à tel point qu’il faut qu’il en parle.

De quoi s’agit-il ? Iannone s’accroche actuellement à l’idée d’un retour fracassant avec l’aide du Président de la FIM Jorge Viegas. Selon Iannone, Viegas ne serait pas contre : « je suis très heureux de ce que Viegas a dit. Je sais ce qu’il pense. Il a dit encore et encore qu’il croyait en mon innocence », a déclaré l’ancien d’Aprilia dans une interview avec GPOne. « Je suis allé à Genève et il est vraiment désolé car il connaît toute la documentation et notre processus. Il est impossible de ne pas prendre en considération tous les arguments scientifiques présentés et de parler d’un reçu qui n’est pas une preuve. Le reçu du dîner n’est attribuable à aucun morceau de viande, il est impossible de le faire. Ils avaient déjà décidé que je prendrais 4 ans ».

« J’espère que le président de la fédération internationale pourra faire quelque chose pour moi », a déclaré Iannone. « Ce qui m’est arrivé pourrait arriver à un autre pilote demain. C’est un danger incroyable. On ne peut pas permettre à l’AMA, l’Agence mondiale antidopage, d’avoir autant de pouvoir et ne rien pouvoir faire ».

Par ailleurs, Andrea Iannone révèle qu’il suit toujours un entraînement digne d’un pilote de course : « je pilote et je continuerai à le faire. Je suis rapide et heureux. On dirait que je n’ai jamais arrêté », Il précise qu’il roule avec des motos de série. « À Misano, j’étais plus rapide que jamais avec une moto de série. Les motos sont ma vie et je continuerai à rouler. Je ne peux pas m’en passer. Bien sûr, ça fait très mal d’entrer dans le paddock et de voir mes adversaires continuer à rouler et pas moi. Ce qui s’est passé n’est tout simplement pas juste », s’agace le vainqueur de Grand Prix, dont la dernière prestation en MotoGP remonte à novembre 2019.

Andrea Iannone : « même en n’y étant plus, j’ai l’impression de faire partie du projet Aprilia »

Au Mugello, il a dit qu’il soutenait Ducati, mais il a aussi été ravi des progrès accomplis par Aprilia : « je suis heureux de voir qu’ils sont sur la bonne voie », explique Iannone, qui attribue une partie des progrès à son travail. « Je suis content pour Aleix Espargaró et pour Aprilia. Même en n’y étant plus,  j’ai l’impression de faire partie du projet. Aleix est là depuis de nombreuses années. La situation s’est considérablement améliorée avec Massimo Rivola. Romano Albesiano est plus dédié à la technique. J’ai travaillé très dur avec eux et j’ai laissé beaucoup d’informations » rappelle Iannone.

« Ils m’ont dit que ma direction fonctionnait. Je suis fier et je souhaite à tout le monde qu’ils aillent de plus en plus vite », a déclaré l’Italien qui fêtera ses 32 ans en août. À la fin de sa peine, il aurait 34 ans. Andrea Dovizioso, qui se fond progressivement dans le projet RS-GP en a 35. Mais Iannone n’a pas parlé de son ancien équipier de chez Ducati

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