Andrea Iannone en est conscient et le répète à chaque occasion pour un peu plus s’en persuader. En signant pour deux ans comme officiel Suzuki, il a accepté d’endosser le rôle d’un leader avec pour seul objectif possible le titre mondial en MotoGP. Il sait qu’il doit encore progresser pour y arriver mais sa confiance en lui est grande. Il a même donné son avis à Suzuki sur l’embauche d’Alex Rins, son équipier.
Andrea Iannone est un figure, un caractère, un style au point qu’il est même un Marc Márquez pour dire qu’il a son utilité sur la grille du MotoGP. Mais Jo le Maniac devra faire de son exubérance un folklore plutôt qu’une réputation s’il veut entrer dans la dimension des Lorenzo, Rossi et consorts.
Dans un entretien, il a déjà reconnu le fait qu’il va devoir se poser et être attentif à ses relations dans le box. Les griefs de Dovizioso lors de son passage chez Ducati ont été reçus et les images des accrochages de 2016 ne devront plus revenir. Autant de challenges qui n’émeuvent pas le solide Italien : « je suis convaincu de mon talent et je sais que je n’ai pas encore exprimé tout mon potentiel » affirme-t-il sur Speedweek. « Je crois toujours en moi ».
Et Suzuki croit déjà en lui. La marque lui a en effet demandé son avis avant d’embaucher Alex Rins à ses côtés : « il ne sera pas au niveau la première année mais c’est un bon pilote pour Suzuki. J’ai parlé de lui à Suzuki, j’ai donné mon avis. Je suis très heureux qu’il soit avec nous. Un jeune tout frais et bon pilote, c’est toujours une motivation. Il aura un équipier expérimenté et il pourra beaucoup apprendre de moi et de mes données lors de la première saison ».
Andrea Iannone joue donc les aînés et s’affirme bel et bien leader sur un Alex Rins dont les premières déclarations font plutôt référence à Maverick Viñales parti chez Yamaha…