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Andrea Iannone est donc pris dans une affaire de contrôle antidopage positif. Une scène en marge du sport déjà jouée dans d’autres disciplines et dont le déroulé comme les arguments semblent à chaque fois identiques. D’abord la surprise, ensuite la sérénité sur le fait qu’il s’agit là d’un malentendu avant d’avancer des hypothèses sur comment on a pu en arriver à ces résultats. Ceci avant l’épilogue… Dans le cas de Joe le Maniac, nous en sommes à la dernière phase avant le verdict.

Andrea Iannone a été contrôlé positif aux produits dopants et c’est une première pour un pilote officiel en MotoGP. Du coup, les suites de l’affaire sont regardées avec attention, y compris par l’employeur du pilote qui n’est autre que le constructeur Aprilia. Pour résumer la situation au moment de lire ces lignes, il a été trouvé dans le corps de Iannone une substance interdite qui est le stéroïde anabolisant androgène. Côté procédure, le natif de Vasto attend des notifications officielles pour réagir. Mais on réfléchit sur comment ce produit dopant a pu se retrouver dans l’échantillon d’urine prélevé en novembre dernier lors du Grand Prix de Malaisie.

Deux hypothèses sont avancées et elles sont relatée sur Tuttomotoriweb. La première est un médicament que Iannone a pris pour accélérer le temps de récupération d’une blessure à l’épaule qu’il avait subie, à peine un mois et demi plus tôt, à Misano. Mais cette idée convainc jusqu’à un certain point : la cortisone est généralement prise pour soigner des plaies de ce type, par le biais d’infiltrations intra-articulaires, qui ne sont cependant pas absorbées par l’organisme et qui ne sont certainement pas actives pendant plus de quatre semaines.

Par ailleurs, si les hormones ne sont pas utiles du point de vue thérapeutique, elles le sont encore moins du point de vue de la performance pour un pilote moto. La substance augmente la puissance et l’endurance, mais aussi le poids corporel.

Du coup une seconde piste est ouverte : celle de l’apport involontaire de stéroïdes par les aliments, notamment par la viande. La Malaisie, en effet, ainsi que l’ensemble du sud-est de l’Asie où les initiés de MotoGP sont restés durant un mois entre octobre et novembre, est reconnue comme étant le territoire à risque de contamination des aliments. L’agence internationale antidopage, Wada, a reconnu le problème dans plusieurs documents, en raison de la législation locale qui a des limites beaucoup moins strictes.

Derrière le cas du prétendu dopage d’Andrea Iannone se cacherait alors un seul steak gonflé par anabolisant. Un scénario déjà avancé dans d’autres cas et même lors d’un Tour de France cycliste au sujet du coureur Alberto Contador. A suivre…

 

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