Et que devient Andrea Iannone ? Suspendu pour 18 mois pour cause de dopage, alors que l’insu de son plein gré a été reconnu par le tribunal, le voilà en attente d’un appel. Une situation inconfortable, car de l’issue dépend non seulement une carrière mais une vie. Il faut dire qu’il peut s’attendre à l’acquittement ou à quatre ans de suspension. Soit tout ou rien ! Du coup, ça gamberge, la preuve…
Andrea Iannone ne passe pas un bon moment. De la lumière, des strasses, des paillettes, de l’ivresse de la grande vitesse il est passé à une sorte de réclusion avec une vie sociale réduite, et pas seulement à cause du confinement. Pire, il ne sait pas s’il pourra continuer sa vie de pilote.
Alors il se laisse aller à la confidence sur les réseaux sociaux. Et on découvre un homme changé : « pour s’améliorer, la première étape consiste à comprendre que vous devez changer. Bien sûr, le changement fait toujours peur et j’avoue qu’il est rarement facile d’accepter que nous prenions la mauvaise voie et non plus la bonne. En tout cas, c’est à ce moment-là qu’il faut donner la direction décisive. Avoir une famille a toujours été l’un de mes objectifs » peut-on lire.
« Le passé laisse des cicatrices »
Iannone a ensuite poursuivi : « je vis pour le spectacle et l’adrénaline. Je fais un travail qui est amusant pour moi et pour ceux qui me regardent. Quand je ne m’amuserai plus, je partirai. Tout ce que j’ai vécu m’a aidé à aller aussi loin, mais c’est parti ».
Enfin, le pilote Vasto a conclu : « il y a eu des moments qui m’ont rendu heureux et dont le souvenir me fait un immense plaisir. Ma seule faute est que je ne peux pas freiner. Le passé laisse des cicatrices. Pour l’avenir, je suis plein d’attentes. Si vous voulez avoir une vie à 300 km / h, relâchez les freins. La seule limite pour vous, c’est vous ». Tout un programme.