Avec l’avènement des courses sprint qui changera fondamentalement la physionomie de la course eu titre en MotoGP, on présente la vie d’un pilote MotoGP comme un défi à la fatigue morale et physique. Et il est vrai qu’il y a de ça. Cependant, il y a aussi quand même des bons côtés qu’Andrea Dovizioso, à présent retraité, rappelle avec une pointe de nostalgie. Mais là aussi, il faut savoir gérer…
Andrea Dovizioso a ouvert un nouveau chapitre de sa vie en clôturant sa longue période passée en tant que pilote titulaire en Grand Prix. Dans un entretien accordé à motorsport-magazin, il rappelle une partie de cette existence, faite de moments privilégiés compensant plus ou moins la discipline personnelle de vie à s’imposer constamment, en plus des risques pris et des blessures toujours envisageables : « il y a beaucoup de belles choses dans ce métier » dit le pilote qui est arrivé en MotoGP en 2008. « Tous ceux d’entre nous qui sont autorisés à faire ce travail peuvent se considérer très, très chanceux. J’ai adoré voyager à travers le monde et si vous êtes un bon pilote, vous bénéficiez d’un excellent soutien de la part de votre employeur ».
Et concrètement, cela se traduit par ça : « vous pouvez alors profiter encore plus des vols, des hôtels et de tous les lieux que vous visitez. À cela s’ajoute l’incroyable enthousiasme des fans. Il y a donc beaucoup de choses à aimer dans le MotoGP. Mais si vous n’êtes pas compétitif après plus de 20 ans de carrière, ce n’est pas amusant non plus ». Dovizioso en profite avec cette dernière remarque pour clairement indiquer qu’il n’a jamais craint la fin de sa carrière en Grand Prix.
Andrea Dovizioso : « en MotoGP, je n’ai jamais agi comme un VIP ou une rock star«
Le pilote ne cache pas que le fait d’être pilote lui a apporté un certain confort financier, mais cet aspect des choses n’est qu’un retour sur investissement qu’à partir du moment où l’on est plus fourmis que cigale. Il déclare ainsi, en ce qui le concerne : « je n’ai jamais vraiment eu peur de prendre ma retraite. Je ressens une certaine émotion en moi, mais je n’appellerais pas cela de la peur. J’ai toujours vécu une vie normale à la maison et je n’ai jamais agi comme un VIP ou une rock star. Rien ne changera donc pour moi ».
Et il termine : « j’ai gagné beaucoup d’argent en MotoGP, ce qui m’a facilité la vie, mais en fin de compte, j’ai toujours pratiqué ce sport en raison de ma passion pour les motos. À l’avenir, je poursuivrai à nouveau cette passion en motocross et dans d’autres projets ». On rappellera qu’en plus de rejoindre le MotoGP en 2008, Dovi a disputé sa première saison à temps plein dans la défunte catégorie 125cc en 2002 et qu’il y est devenu champion en 2004. Les trois saisons suivantes se sont déroulées en 250cc, où il a terminé deuxième en 2006 et 2007. En MotoGP, il est également devenu vice-champion en 2017, 2018 et 2019 d’un certain Marc Marquez alors au sommet de sa forme.