Pour Andrea Dovizioso et aussi beaucoup d’autres, le vrai rendez-vous de Valence ne sera pas vraiment le Grand Prix de ce week-end. Un dernier rendez-vous pour la forme et le spectacle, car les enjeux principaux ont déjà été validés. C’est donc vers 2019 que les regards des acteurs principaux sont déjà tournés. Et donc les premiers tests sur le même tracé Ricardo Tormo qui auront lieu mardi prochain. Une disposition d’esprit qui est celle d’Andrea Dovizioso.
L’an passé, DesmoDovi arrivait à Valence avec encore des chances de rafler la couronne. Mais cette fois, il débarque avec déjà le statut de vice-champion du monde en poche. Pour lui, la messe a été dite dès le Japon. Une régression ? Que nenni, ce serait même le contraire. Comme quoi les apparences peuvent être trompeuses… « Il est vrai qu’il y a un an, on s’est battu pour le championnat jusqu’à l’ultime course. Mais si nous étions très rapides sur certains circuits, nous étions aussi assez lents sur d’autres. Nous n’avions certainement pas la régularité que nous avons à présent ».
Il précise : « en 2018, nous avons commencé en subissant les nouvelles restrictions imposées sur les ailerons. Nous n’avions pas encore une idée claire pour s’adapter à ça. Les pneus étaient aussi différents. Et ces deux facteurs nous ont perturbé jusqu’à Assen. Cela n’arrivera pas en 2019. Nous donc à présent une base solide. Nous sommes donc dans une meilleure position qu’à la fin de la saison 2017 ».
Certes, mais il faudra tout de même évaluer les conséquences des changements sur la centrale inertielle qui inquiète tout de même le pilote test Michele Pirro… Mais il y aura aussi un autre facteur qui apportera plus de sérénité à Dovizioso : le départ de Lorenzo et l’arrivée de Petrucci. Mais l’Italien n’insiste pas sur le sujet… « lorsqu’une saison commence, mon objectif est toujours le même : gagner le titre. Qu’il y ait Lorenzo ou pas à côté de moi ne change rien à ça ».