Andrea Dovizioso va aborder le Grand Prix d’Allemagne avec 61 points de retard sur un Marc Marquez qu’il a combattu pour le titre mondial jusqu’à la dernière course en 2017. Une saison marquée par six victoires alors qu’il regrette trois abandons en quatre courses dans celle qui est en cours. L’officiel Ducati, au contrat renouvelé pour deux ans de plus, avec le statut de leader, ne désarme pas, mais insiste sur le fait qu’on lui a changé les armes, ce qui lui rend la tâche compliquée. Et l’Italien n’en démord pas : Michelin a changé les pneus et ce n’est pas un cadeau.
Le manufacturier unique du MotoGP a beau clamer à qui veut l’entendre qu’il n’a travaillé que sur le composé des gommes d’un exercice à l’autre, DesmoDovi ne le croit pas. Pour lui, les Auvergnats ont fait plus : « j’en suis certain, les pneus ont changé et il y a beaucoup de datas qui permettent de le démontrer. C’est assez clair ».
Ceci étant dit, il encaisse : « après le Mugello et Barcelone, on a compris que quelque chose sur la moto et dans mon style de pilotage ne marchait pas de manière parfaite. Ce sont des détails. Mais la façon dont vous devez gérer les pneus est différente de celle de l’an passé. Ce que l’on faisait en 2017 ne marche pas idéalement en 2018 ».
Il précise : « cette saison, dans les derniers tours, avec les pneus usés, on se retrouve largués. Mais c’est ainsi. Ce sont les pneus, leur caractéristique, et je dois m’adapter. Et plus précisément je dois adapter la moto aux pneus. La différence est minime, mais lorsque vous êtes à la limite ce sont les petites choses qui font la différence ».