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C’est avec la gueule de bois que les troupes Ducati se sont réveillées au lendemain d’un Grand Prix d’Australie qui a été comme un brutal retour sur terre. L’ivresse de l’échéance japonaise est bien loin. La moins mauvaise Ducati classée à Phillip Island aura été celle d’un Scott Redding onzième qui a coiffé sur le fil un Pedrosa et un Dovizioso en duel depuis le départ de la course à Phillip Island. A deux Grands Prix du but, voilà maintenant DesmoDovi à 33 points d’un Marc Márquez, à qui il rend hommage.

« Nous voulons encore croire au titre. Je ne peux pas donner un pourcentage sur nos chances, mais il est définitivement bas. Il nous faudrait un cas extrême en course qui touche Márquez. Ce sera dur de rattraper les points perdus. Difficile, mais pas impossible ». Telle était la réaction d’un Dovi toujours clair dans ses analyses. Comme il l’a été dans son commentaire sur sa GP17 : « Jusque-là, on avait su exploiter les opportunités mais en Australie, on a été confronté à nos limites. On aurait pu faire mieux, mais pas tant que ça. Sans mon erreur, j’aurais eu à me battre avec les KTM ».

Des KTM qui en sont à leur première saison à ce niveau… Mais il a dû plutôt se battre avec la Honda de Pedrosa. Ce qui veut dire que cette RC213V n’est pas non plus l’arme absolue… « Lorsque les autres Honda ne vont pas bien, Marc Márquez reste toujours au top niveau. Honda a sans doute progressé, elle est certainement mieux équilibrée. Mais elle n’a rien d’exceptionnel. En revanche, elle est pilotée par un pilote de classe supérieure qui masque ses faiblesses ».

Une compensation que Dovi réussissait jusque-là avec la Ducati. Jusqu’à l’Australie. L’an dernier, l’équipier de Lorenzo avait remporté la victoire en Malaisie. La revanche le week-end prochain à Sepang ?

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