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Andrea Dovizioso

Andrea Dovizioso s’est retiré du monde des Grands Prix depuis seulement le Grand Prix de Misano 2022, mais ça semble déjà être une éternité. Il faut dire que, depuis, un nouveau format a été mis en place qui a agi comme un nouveau logiciel rendant obsolète le précédent, jusqu’à écorner même son simple souvenir. L’équilibre des forces penche aussi à présent fortement du côté des constructeurs européens, achevant ainsi la certitude d’un nouvelle ère laissant sur le bord du chemin les marques japonaises. Autant de paramètres que « Dovi » valide, ce qui lui fait regretter d’autant moins sa décision de ne plus en être et d’avoir ouvert un nouveau chapitre de sa vie.

Et cette nouvelle existence tourne autour de ce qui a toujours été sa passion, soit le motocross. L’Italien s’aménage un complexe dédié à cette catégorie en y mettant le prix, ce qui accapare son attention et ses ressources. Il ne faudra donc pas compter sur lui dans un rôle en Grand Prix avant longtemps, si ce n’est même jamais, alors que beaucoup le voyaient avoir l’envergure de succéder à un Freddie Spencer.

Mais ce ne sera pas le cas, et d’abord parce qu’il a toujours une autre idée de la façon dont le MotoGP pouvait évoluer. Dans des propos repérés sur Corsedimoto, on lit ainsi sur ce qu’il pense du nouveau format : « pilotes et spectateurs pourraient être plus divertis en intervenant sur le plan technique, de l’aérodynamique à l’électronique, mais si on n’y arrive pas, on intervient sur le format ». Et il ajoute sur comment il serait s’il était toujours en activité sous ce nouveau régime : « j’aurais cinq boutons de fièvre par week-end ».

 

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Andrea Dovizioso : « Pecco Bagnaia a plus de contrôle sur la situation que Marco Bezzecchi »

Reste qu’à l’heure actuelle, ce sont les deux constructeurs japonais encore engagés dans la catégorie qui subissent le mal-être. Une situation synonyme de résultats décevants et de rôle de faire-valoir qui ne peut que donner la migraine et des maux de ventre aux intéressés. Et le pire, c’est que ça ne peut que durer si on écoute bien Andrea Dovizioso.

Il déclare en effet : « si vous prenez du retard sur certaines évolutions et que vous ne vous en rendez pas compte à temps, plus vous avancez plus vous payez. Et ce n’est pas seulement Yamaha, mais tous les Japonais ». Partant de là, il promet à Fabio Quartararo et à Marc Marquez une longue et terrible désillusion qu’ils entrevoient déjà : « Honda et Yamaha sont incapables de prétendre à quoi que ce soit ».

Pour gagner et même pour simplement exister, il faudra donc, au moins une Ducati. Une réalité qui donne la possibilité à Dovizioso d’évaluer ses jeunes compatriotes qui lui ont succédé sur le front : « Pecco Bagnaia, pour le moment, a quelque chose de plus, car si vous obtenez trois zéros et que vous êtes toujours premier, c’est qu’il y a des arguments à faire valoir. Cependant, Bezzecchi a franchi une étape depuis 2022 ». Il avait déjà prouvé qu’il avait la vitesse, maintenant il montre encore plus sa valeur… « Bien quil ait quelque chose de moins que Bagnaia, parce que Pecco a plus de contrôle sur la situation ». Le Grand Prix d’Italie à venir ce week-end inversera-t-il ou confirmera-t-il l’analyse de Dovi ?

 

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