Chez Ducati, tout semble se présenter sous les meilleurs auspices. Un grand optimisme règne autour du potentiel de la GP19, les troupes sont rangées en rang serré derrière le leader désigné Andrea Dovizioso, et tout le monde est en forme… Ce qui est loin d’être le cas chez l’adversaire Honda. La saison 2019 s’annonce bien. D’autant plus que les rouges ont un avantage en plus que met à jour l’équipier de Petrucci…
Petit à petit, Ducati a fait son nid en MotoGP et cette année pourrait bien être celle de l’envol vers un titre désiré depuis 2007. Dans deux semaines, ce sera la rentrée pour d’éprouvants tests sur le tracé de Sepang. Les hommes de Borgo Panigale se présenteront au complet et affûtés. Pendant ce temps, Honda ne pourra compter que sur un Marc Marquez à l’épaule encore convalescente. On rappellera en effet que Crutchlow reste incertain à cause de sa cheville meurtrie tandis que Lorenzo a déjà jeté l’éponge, se remettant d’un scaphoïde récemment opéré.
L’occasion est donc belle pour Ducati de mettre les bouchées doubles avec ses six motos et ainsi distancer son rival japonais qui en aura au mieux deux… Six dites-vous ? Le double vice-champion du monde vend la mèche sur crash.net : « nous avons l’avantage d’avoir six Ducati sur la piste. On peut tester de nombreuses choses différentes. Normalement, vous ne pouvez pas beaucoup tester avec deux pilotes d’usine mobilisés pendant deux jours. Parce qu’aucun pilote ne peut mener la moto pendant six ou sept heures à plein régime avec une concentration optimale et une énergie suffisante ».
Dovizioso développe : « il est donc très difficile d’analyser et de comprendre le matériel. Il faut réduire le nombre d’heures de pilotage et contrôler le matériel au bon moment dans les meilleures conditions avec les bons pneus. Ce n’est qu’alors que vous pourrez faire la différence, ce qui est très difficile. Mais chez Ducati, nous avons quelques autres pilotes rapides, par exemple Jack Miller sur une GP19 chez Pramac. Cela nous donne l’occasion pour tester plus de matériel ».
« Cet avantage a été construit par Ducati au cours des deux ou trois dernières années. C’est bon pour nous car la moto s’est améliorée et nous sommes assez rapides. Bien sûr, chaque pilote a un style différent, il faut en tenir compte. Néanmoins, les ingénieurs peuvent passer au crible beaucoup de paramètres. Ils obtiennent plus d’informations qu’avant. C’est très positif. C’est pourquoi, dans l’équipe d’usine, nous n’avons presque plus que du matériel préréglé qui a déjà été essayé par d’autres pilotes ». La rentrée du MotoGP se fera le 6 février pour deux jours de tests en Malaisie.
