Ce samedi 18 juin 2022, Fabio Quartararo a répondu aux questions des journalistes depuis le circuit du Sachsenring au terme de la deuxième journée du Grand Prix d’Allemagne.
Après avoir dominé le Grand Prix de Catalogne de bout en bout et s’être avéré le plus rapide lors du Test MotoGP qui a suivi il y a moins de quinze jours, le pilote français qui mène le championnat de 22 points est toujours apparu relativement serein ce week-end, ce qu’il a confirmé aujourd’hui en se qualifiant 2e à 76/1000 de Francesco Bagnaia.
Comme à notre habitude, nous reportons ici les paroles de Fabio Quartararo sans la moindre mise en forme, même si cela est partiellement traduit (vouvoiement en anglais, tutoiement en français).
Fabio, avec 6 Ducati dans le top 8, cela va être
difficile demain…
Fabio Quartararo : « Oui ! Je pense que l’on
est un peu habitué à voir les motos italiennes sur les trois
premières lignes, mais je suis très heureux car vendredi et samedi
matin nous n’étions pas en mesure de qualifié dans le top cinq
.quand nous roulions avec le pneu tendre. Et en qualification, j’ai
un peu débranché le cerveau et j’ai essayé de faire le meilleur
tour possible. Et oui, la deuxième place c’est super et le rythme
était également bon en FP4 avec tous les pneus, donc je pense que
quel que sera notre choix, nous aurons un très bon potentiel pour
la course. »
Vous avez essayé la gomme médium et la gomme dure.
Avez-vous déjà une idée de votre choix ?
« Actuellement, c’est 50/50. Je pense ce sont deux pneus que
vous devez utiliser de façon différente mais ces deux pneus ont un
très bon potentiel pour se battre pour les positions de tête. Je
pense que les deux pneus peuvent fonctionner et que demain la
grille sera à 50/50 avec ces deux pneus. »
Voyez-vous quelqu’un qui pourrait s’échapper avec vous
et Francesco Bagnaia demain ?
« C’est difficile à savoir car même à Barcelone la semaine
dernière, je ne m’attendais pas à avoir ce rythme. Le dimanche,
après les Moto2, on peut toujours avoir des surprises, mais c’est
vrai qu’aujourd’hui on avait un petit plus. Aleix est vraiment
vraiment fort dans le premier tour mais a ensuite peut-être un peu
plus d’usure (du pneu). Je pense que Johann est également très
rapide, donc il y aura quatre ou cinq gars au début, ici au
Sachsenring. Ce sera un groupe plus gros qu’à la fin mais je pense
que ces garçons en feront partie. »
Que s’est-il passé avec votre visière ?
« Vous savez, je suis toujours un pilote qui aime faire des
choses étranges (rires). Mais je pense que je ne l’ai pas vraiment
bien verrouillée. Il y avait quelques pilotes devant moi et je
savais que Aleix allait vite. Je me suis retourné et la visière
s’est relevée puis s’est détachée. Je pense que c’est un peu de ma
faute et c’est pourquoi je ne me suis pas mis en colère. C’était
mieux d’avoir ça aujourd’hui que demain (rires). »
Quel sera le plus grand challenge demain ?
« Comme je l’ai dit jeudi, quand vous avez déjà fait la moitié
de la course et que vous voyez qu’il reste encore 15 tours, c’est
long ! C’est une course longue, car même quand vous avez fait un
peu moins de 10 tours, il en reste encore 20 alors que normalement
une course fait environ 20 tours. C’est donc une course très longue
mais aujourd’hui je n’ai pas vraiment ressenti la chaleur quand je
pilotais. Bien sûr, quand je m’arrêtais, il faisait vraiment très
chaud, mais en pilotant je ne sentais pas ça si terrible, donc je
pense que le plus difficile sera de rester concentré pendant 30
tours. »
Là-dessus, Johann Zarco intervient pour dire : « Sans ta visière, tu ne pouvais pas avoir chaud (rires) ! »
Pouvez-vous nous dire quel sujet a été abordé en
commission de sécurité ?
« Je n’y étais pas. »
Nous avons vu beaucoup de chutes et d’erreurs au virage
#1. Pensez-vous que cela pourrait être un point clé pour la course
de demain ?
« Non, si vous regardez un peu chaque année, et en particulier
en FP3, il y a toujours beaucoup de pilotes qui y élargissent.
C’est un virage un peu délicat car il est en montée et en descente,
et l’arrière se déleste. Au premier tour, j’ai freiné beaucoup trop
tard et je suis sorti, mais c’est différent pendant la course. Il y
a aussi le virage #8 où il est très facile pour beaucoup de pilotes
d’élargir, mais ce sont les essais, là où vous devez essayer de
freiner plus tard. Mais en FP3 au premier tour, c’était simplement
une question que j’ai freiné beaucoup trop tard car j’étais déjà en
mode qualification dès le premier tour (rires), et avec le
réservoir d’essence plein, ce n’est pas la même chose. »
Résultats de la Qualification 2 du Grand Prix d’Allemagne MotoGP au Sachsenring :
Résultats de la Qualification 1 du Grand Prix d’Allemagne MotoGP au Sachsenring :
Crédit classement : MotoGP.com